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. « .... sortir de la réalité ce n’est pas passer sur un autre plan, accéder à une « autre réalité ». C’est entrer dans le territoire du subtil....
Frôlements,échos, effluves, buées, le monde flotte, vacille, la réalité se déchire et, l’espace de quelques mots, de quelques lignes - d’une page peut-être - nous saisit cette émotion de ne plus tout comprendre, tout reconnaître, qui est le signe du réel....
Il se souvient. Le cendrier, la table basse, la fenêtre et sa lumière pâle. Il voit, mais sans voir. Il entend; mais sans entendre... Il est là, il écrit des mots.... et c’est comme si c’était pour la première fois... »
puissent mes inqualifiables coupes de paresseuse m’être pardonnées.
..."Je lis, et le décor quotidien s'évapore. Celui de la vie active. Car une frange d'attention ne cesse, imperceptible navette, de tisser un réseau de fils ténus entre l'acte en cours et le lieu où il s'accomplit. Mais une attention distraite, pareille à cette pratique de la vision périphérique qui, libérant la personne de la vision centrale, utilitaire, modifie le régime de la perception. Lisant, je ne suis plus là et j'y suis plus que jamais. Mais non plus comme "moi" encombrant, gonflé de son importance et de ses affects, mais comme transparence active. En quoi le vrai lecteur serait, comme Wallace Stevens le dit du poète, "la transparence du lieu où il se trouve
3 commentaires:
Parfois tu es aussi compliquée que Deleuze, mon petit cerveau te pardonne.
bien, je vais prendre mon café et mon livre, devenir transparent et
disparaître ...
Quel texte ! j'en cherche la transparence... ;)
Beau weekend ma Chère ! votre culture est un bonheur, je suis totalement épaté !!!
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