commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, octobre 11, 2008

vendredi soir ait tenté de parer un peu carcasse pour l'emmener, sans trop d'indignité, écouter les violons du roi (trouvé dans les dernières minutes sur le web
http://www.cmbv.fr/ressources/10148/13/24violons.pdf avec en prime la découverte de Nathalie, et le plaisir intimidé d'un verre (non, un café) d'après concert.
salle un peu moins vide que pour les Gabrielli - la silhouette vive et la tignasse grise soignée de Patrick Cohën-Akenine, l'orchestre avec douze violons debout en fond de scène.
En entrée de concert le lagrime dove sete ? de l'Orfeo de Luigi Rossi, cordes souples et la jolie silhouette en robe rouge sombre moirée et la très jolie voix de Céline Ricci, (bas-dessus), chant filé, clair, exprimant avec sobriété les sentiments, sur un riche soutien du clavecin, des théorbes et de la viole de gambe (je crois que c'est la voix que j'ai préférée)
"mes pleurs où êtes-vous ?
vous aussi, dans un tel deuil, m'abandonnez ?"
Les violonistes sortent et reviennent avec les violons français du 17ème reconstitués, avec leur variété de timbres : dessus de violons, hautes contre de violon, tailles de violon, quintes de violon, basses de violon, pour Lully.
"le ballet royal de la naissance de Vénus" - chaleur, profondeur de l'orchestre, Mathias Vidal haute-contre, que je préfèrerais (en l'aimant beaucoup) dans Psyché, plutôt un ténor très souple avec des rayons de soleil - musique joliment rythmée.
"le ballet des muses" - Patrick Cohën-Akenine en violon clair et léger dialogant avec l'orchestre et brodant sur le chant de Ana Quintans (dessus) joliment souple.
Les jolies flûtes douces, allemandes, à bec, basson patientaient, et sont entrés dans la musique pour "le ballet royal de la raillerie" très joli dialogue spirituel entre les deux chanteuses
la musique italienne (Céline Ricci)
"Gentil Musica francese
il mio canto en che t'offese ?"
la musique française (Ana Quitans)
"En ce que souvent vos chants
me semblent extravagants"....
"les jeux pithiens" - trompettes, musique allègre, les cinq chanteurs.

pendant l'entracte une cigarette devant l'opéra (un soir de débauche) en cherchant Nathalie, qui était au foyer - rendez vous pris pour la sortie et la musique variée de Psyché, un petit régal - on entend réellement les deux derniers chanteurs :Jean François Novetti (que j'ai modérément goûté) taille et la belle basse-taille d'Aimery Lefèvre (dans un grand corps à la mine lugubre même quand il chantait "les plaisirs ont leur tour"...)
et en sortant je me suis fait offrir un café, agréable rencontre où j'ai sans doute trop parlé. L'air était délicieusement doux.

5 commentaires:

micheline a dit…

trouvé, acheté et écouté seulement la musique des mots
au lever du jour, en robe de chambre!

tanette a dit…

Une soirée très agréable donc.

Anonyme a dit…

Tu as bien de la chance: je les ai raté, la semaine dernière, à Orléans! Mais ils passent par Versailles! Nous allons voir.

Anonyme a dit…

Le meilleur moment c'est la cigarette devant l'opéra ?....je te taquine !

joye a dit…

Merci, j'ai l'impression de vous avoir accompagnées. Très chouette !