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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, novembre 11, 2008

la mer, son petit friselis sous le soleil

le gravier rose et beige, aux gros grains épais, et quelques aiguilles de pins en ébauches de lignes dessinées par un vent en allé

l'extrémité d'une branche de pin qui se balance dans le reste de brise, et son ombre, légère comme une dentelle, danse sur le sol

une petite allacrité, une envie de me lever et de marcher dans ce paysage, mais le plaisir paresseux de le noter, le goûter, en spectateur impliqué, présente par ma seule attention

les notes égrenées d'une musique vaguement familière, s'échappant par une fenêtre derrière moi, en contrepoint sur ce bout de monde et de temps, mais qui s'interrompent brusquement

son écho flotte encore un peu - la mer; l'odeur des pierres chauffées et une note de résine, ma petite faim, la rondeur tiède de l'air, les petits craquements énigmatiques des branches, et même mes légers acouphènes, nous nous unissons dans une ligne mélodique, une petite chanson sans parole, prolongeant la douceur délicieusement et légèrement triste de l'andante. Et la réalité du jour continue, à côté, mais nous la laissons faire avec une indulgence détachée..


dans la paresse matinale, avant un peu de courrier "sérieux" une participation aux impromptus littéraires http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear dont le thème est repris en titre, et qui se basaient sur quelques notes de l'andante du concerto BWV 971 de Jean-Sébatien Bach - et une vieille photo de petit frère
dans l'après midi, au bout de la rue de la République, derrière la gare, les nuages avaient pris une allure d'étrange montagne.
et pour toucher ce à quoi nous arrivons, nous que les journalistes s'entètent à appeler avec leurs réflexes paresseux, la patrie des droits de l'homme, ce qui n'est plus vrai depuis longtemps si ça l'a jamais été, via Jacques Bon et de beaux autochromes http://cafcom.free.fr/spip.php?article167 , je suis arrivée sur cet appel d'offres cyniquement officiel http://scideralle.org/Appel-d-offre-Veille-de-l-opinion.html
et à défaut de Barbusse, relire les lettres des poilus - pour une fois des émotions obligées qui pourraient être utiles si elles étaient sincères

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Les lettres des Poilus, il doit y en avoir de nombreuses ... Dans un tiroir, j'ai celles de mon grand-père à ma grand-mère. Je n'ai pas encore oser les ouvrir.

FalconHill a dit…

J'adore la première photo... Qui m'évoque beaucoup le Rome que j'ai vu la semaine dernière, et la jolie cote méditéranéene près de chez nous.

Bon 11 Novembre. A bientot

Brigetoun a dit…

l'Estagnol, un peu chez moi par amis interposés, mais j'aurais voulu un mur de maison et une terrasse au Cap Brun ou Ollioules.
Bon faut que je me décide pour la douche et l'aspirateur - le socialisme de ton titre m"a décourage, faudra que j'aille y voir en me bardant de calme

OLIVIER a dit…

Magnifique texte ! tu as raison une musique l'accompagnerait merveilleusement !
Très jolies marches...
Belle journée !
OLIVIER

Anonyme a dit…

Très joli texte, brige, bravo !

Anonyme a dit…

S'attarder en ces pages est un régal... merci pour cela...

Brigetoun a dit…

grand merci

Anonyme a dit…

Joli texte évocateur et odorant

Anonyme a dit…

...en résumé, bref aujourd'hui tu as envie de te la couler douce !