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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, novembre 16, 2008

samedi après-midi à Reims (à travers Public-Sénat) avec des moments de colère ou d'intense énervement, des moments de plaisir sans trop d'illusions
Et suis partie rejoindre le "peuple" du 2ème balcon au théâtre (je plaisante - mais en effet le public est plus jeune et plutôt sympathique) pour un spectacle de notre corps de ballet; avec l'OLRAP. dont je découvre à cette occasion qu'il n'est toujours pas sauvé.
http://sauvonslolrap.canalblog.com/archives/2008/11/14/index.html
au programme une chorégraphie d'Eric Belaud (le chef de ballet) sur "la nuit transfigurée" de Schoënberg, peut être pas totalement réussie, mais avec deux beaux pas de deux - ambiance terrain vague ou garages - des garçons en complets noirs et marcels, la jeune femme (Valérie Yvars, belle technique, expressive) en petite robe noire puis sous-vêtements, violence, un joli pas de deux doux et violent, encore, avec le jeune homme (Cyrille Jegou), retour des garçons et de quatre filles en très féminines robes noires sur jupons blancs et nouveau pas de deux entre Valérie Yvars et l'étranger (Georges Prunier) un peu de crainte honteuse et tendresse - de beaux moments, des passages un peu vains
et un ballet de Christophe Garcia, intitulé "qu'importe", sur les concerti brandebourgeois 2 et 3 de Bach - un assez délicieux moment.
notes d'intention "L'écoute des concerti brandebourgeois de Johann-Sebatian Bach m'offre une multitude d'images. Des images théâtrales et poétiques où se côtoient candeur, humour, frénésie et absurdité (? signe brigitien sur ce dernier mot)
La danse que j'ai voulu offrir avec cette création est avant tout musicale. Mais, au delà d'une simple partition chorégraphiée, j'ai souhaité qu'univers humain et théâtral prenne vie...."
et c'est parfaitement celà. Avec douze danseuses et douze danseurs, des animaux mécaniques (par moment), de transparents fauteuils gonflables, une ambiance de jeux-découvertes d'adolescents., quelques ballons pour un peu de poésie qui arrive à ne pas être convenue. Une danse spirituelle et parfaitement en accord avec la musique et de petits gags entre les morceaux qui déclenchaient les jolis rires de quelques enfants dans la salle. Un dialogue muet entre orchestre et danseurs pendant le changement entre les deux concerti.
Un très joli moment et un beau travail (qui ne se sentait plus) des danseurs.

7 commentaires:

Muse a dit…

Que j'aime te voir écrire et parler du "peuple du second balcon", ravie aussi de voir qu'il s'agit d'un public jeune... Deux thèmes semble-t-il très différents et sans lien pour les deux ballets , juste beaucoup de fraicheur chez les danseurs.

Anonyme a dit…

Pour en arriver là, le Voyage à Reims était-il nécessaire? En tout cas, décevant. Le ciel de novembre est si gris: l'hirondelle attendra encore le printemps.

joye a dit…

Ah, ah, ah, de quoi te Reims-er l'oeil, je vois.

Petite brige, je pense que tu dépérirais dans ce vaste coin dénué et dénoué qui est mon chez moi. Aucun ballet sauf celui des feuilles qui tombent. Aucune symphonie sauf les bruits de la ferme et de l'hiver qui fait son début audacieux.

Bises toi. Merci.

Anonyme a dit…

S'ils comptaient faire péter le champagne c'est raté !

Brigetoun a dit…

chaque congressiste avait un quart de bouteille je crois. Tout dépend de ce que vont faire les ex majoritaires historiques (Delanoe et Cie) - mais ça pourrait donner une primaire Aubry/Hamon. Finalement pas si mal

Nicolas Corbières a dit…

Je crois que tu te fais du mal en regardant le congrès de Reims. tu as bien de la chance d'avoir eu des moments de plaisirs même sans trop d'illusion. Moi je trouve tout cela navrant... mais bon je ne fais plus parti de cette grande famille
bises bordelaises.

Anonyme a dit…

Hamon oui, place au jeune, le plus à gauche qui n'est pas fait pour me déplaire.