- je ne me souviens pas, je ne vous connais pas
- souviens toi quand tu dansais avec cette belle fille, et je vous regardais, contre le mur, debout entre deux bars, et vous étiez dans l'espace vide, vous découpanr sur les murs de la chapelle
- je ne me souviens pas, je ne vous connais pas
- souviens toi quand je vous ai dessinés pour annoncer un spectacle, enlacé et ondulants
- je ne me souviens pas, et puis,oh ! les affiches sont imprimées avant que l'on danse sur la place des Corps Saints, et avant le coeur de l'été et la chaleur de la place
- souviens toi quand je vous ai imaginés.
- peut-être, et c'était pour ?
- "si tout va bien, je meurs demain"
- je l'ai vu - souvenez vous, ce n'était pas un couple de danseurs, je crois
- c'est vrai
- que vous avez inventé ?
- que je meurs demain
- je ne vous crois pas
- on danse ?
petit matin de samedi devant cette image, sujet de l'exercice n°2 d'écriture ludique (proposé par Polly)
http://www.ecritureludique.net/article-12396124.html
puis m'en suis allée sous un joli ciel, marchant vers des nuages sans gravité ni durée, regarnir réfrigérateur, panier et placards de ma cuisine
avec une pensée (mais l'image seule, j'ai une mini-cave et personne pour la boire) pour Michel s'il passe par ici .
avec une pointe de nostalgie en attendant mon tour devant des nourritures qui, à l'exception des tomates à coulis, et des courgettes à chair, me sont interdites.
au retour, des ouvriers commençaient avec une certaine nonchalance (on a le temps tout de même !) à monter les cabanes de Noël, et il y avait un merveilleux très long camion aux belles peintures fluos que j'ai admiré avec un petit garçon mais n'ai pas photographié.
Presque fini "treize mille jours moins un" de Didier Da Silva - le livre lui-même est court et dans un joli format presque carré, pour mettre un peu de fantaisie dans les bibliothèques - en plaisir attentif. Il y a un piano, un chat qui a un nom et un surnom, le ciel, le vent, des immeubles qui naissent et meurent, l'inquiétude, le déseuvrement, Marseille, encore l'inquiétude, toujours la musique, l'inperceptible, des notes de musique encore, un ton détaché qui fouille.
Presque fini "treize mille jours moins un" de Didier Da Silva - le livre lui-même est court et dans un joli format presque carré, pour mettre un peu de fantaisie dans les bibliothèques - en plaisir attentif. Il y a un piano, un chat qui a un nom et un surnom, le ciel, le vent, des immeubles qui naissent et meurent, l'inquiétude, le déseuvrement, Marseille, encore l'inquiétude, toujours la musique, l'inperceptible, des notes de musique encore, un ton détaché qui fouille.
10 commentaires:
Bonjour Brigetoun
aujourd'hui, particulièrement matinale, je suis la première...
jolie photo de marché...les petites giroles me font furieusement envie, d'aller les ramasser dans les sous-bois aussi.
ici, au marché, en trouve surtout des cèpes, mais tellement chers que je n'y pense même pas
baci
un peu maso ce bel étalage de fruits-légumes et liqueurs diverses...
ou sadique pour ceux qui ne peuvent même pas se les procurer!!
mais c'est vrai qu'ils n'ont peut-être pas le moyen de venir regarder
et pardon pour ce comment misérabilis!!!un peu idiot!!
Bon dimanche et bonne semaine !
Pour les cèpes, je n'ai pu résister, hier, au marché, si beaux, si propres, si dodus, si humants...
Ceci n'est pas un atelier d'écriture.
J'adore le tien, ce matin. Un personnage à la Pirandello, rencontré devant une affiche. Cela me réjouit pour la journée.
Magnifique marché, joli minicave. Et beau soleil aujourd'hui...
Bizarre que des légumes te soient interdits
j'ai fait supprimer ce qui permet de les assimiler - j'aime bien m'élaguer
et puis mon porte monaies s'élague aussi, modérément mais sensiblement
Je n'ai pas encore vu les cabanes mais la transhumance des éleveurs de moutons en colère, sur le Vieux Port ce matin... Ta photo me fait penser que je ferai bien de me préoccuper de la mienne de cave. Belle soirée Brig!
eh! béh! quelle journée... et l'exercice fait tu t'en es fort bien tiré...
jeli marché, jolies couleurs ^par chez toi.
Au bout de deux livres, peut-on parler d'un lectorat fidèle ? Quoi qu'il en soit, je me réjouis d'avoir une lectrice telle que vous...
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