Paumée va, je crois, s'endormir pour quelques jours, pour longtemps ou pour toujours - ou se transformer - parce que je suis mortifiée de constater que, stupidement, je ne suis pas totalement indifférente à sa dégénérescence. Ma machine, elle aussi, est un tantinet à bout de souffle, et ne sais, pour le moment, comment la remplacer - je suis donc contrainte de limiter mes lectures de blogs, en tachant tout de même, pour mon plaisir, ou mon édification, de me garder la possibilité de passages.

Ce vendredi soir, beau concert du Rosamunde Quartett, avec le quatuor en fa majeur opus 77 de Haydn - la petite touche d'esprit qui manquait peut-être à mon goût à leur interprétation impeccable amenée dans le 4ème mouvement "vivace" par la bonhomie musicale du premier violon Andreas Reiner (il joue un très joli violon, et, outre son jeu, il a une charmante façon entre chaque mouvement de l'essuyer avec amour après s'être épongé) - la superbe interprétation du quatuor de Debussy (je ne l'avais entendu qu'une fois) - et, après l'entracte leur plaisir évident de jouer le dernier quatuor en sol majeur de Schubert - sa diversité pétrie de l'esprit de Schubert, fondamentalement, totalement, incapable de risquer de donner un catalogue de recherches (qui sont bien là pourtant).
En bis la jolie élégie d'une pièce datée de trois mois dont je n'ai compris ni le titre ni le nom du compositeur.

Cet après-midi, dans la blondeur de l'amphithéâtre du conservatoire, les jeunes pousses dudit conservatoire, et je pense, un ou plusieurs musiciens que j'avais bien aimé au dernier aper'musique.
Reçu les voeux de l'opéra avec une très bonne programmation pour l'année prochaine - pari ou bon signe ?