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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, janvier 15, 2009

Revenue dans mon antre, oreilles à l'assemblée (je deviens accro), nez dans des lectures brouillonnes quand mon crâne le voulait bien et puis, enfin, dans un texte publié sur publie.net, autour duquel je tournais (partant, chaque fois que j'allais l'ouvrir, à la découverte de participations de l'auteur, Dominique Dussidour, sur le net - sur remue.net surtout, - à défaut d'avoir acheté le livre publié à l'automne) "Une guerre. Détruire - les soldats" http://www.publie.net/tnc/spip.php?article143 (pour les premières pages, une longue présentation, se terminant sur un très beau fragment, le télé chargement éventuel, et les liens vers ses textes)
..."on est avant le bien et le mal, on est au paradis terrestre, le paradis c’est ça, le paradis c’est quand on n’a pas besoin du bien et du mal pour se tenir dans une pièce, debout ou assis, à discuter au téléphone ou regarder un cerisier, c’est avant que le bien et le mal s’abattent sur ma pensée parce qu’ils ne voient pas d’autre issue "
....
"Celui qui inflige la douleur l’inflige au nom du bien. Celui qui tue tue au nom du bien. Le bien a des millions de visages – et il a les actes du mal.
Quelle terreur : ce bien aux millions de visages qui inflige à l’autre des millions de douleur. Qui a introduit la douleur dans le monde – ceux qui ont introduit le bien ou ceux qui ont introduit le mal ?"
........
"Le bien et le mal n’existent pas seule existe la distance entre les corps.
Entre le monde et moi il y a la haine connue et la douleur inconnue, entre le monde et moi il y a la main qui va attraper la hache et la lame qui va retrancher ma main, le monde continuera avec elle et je resterai planté dans son oeil comme un éclat de verre..."

des photos, sans rapport, juste parce qu'elles sont là, de la dentelle que les arbres posent actuellement sur le ciel ou les immeubles, le monde qui les entourent...
et une grande goulée d'humanité, dans notre paix, ou celle de mon encore jeunesse, avec un long extrait du roman "des milliers d'années" de Giulio Angioni sur le site de la "Revue des ressources"
http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1066

7 commentaires:

micheline a dit…

derrière le rideau d'arbre et la façade de pierre et de fer festonnée, il n'y a plus de cheminée, que des locaux: c'est là que le bien et le mal se battent

Anonyme a dit…

Il y a le bien et le mal, dit-on,tranchant en manichéen dans le vif du sujet . Comme les bons à ma droite et les méchants à ma gauche ... On aimerait ou tout blanc ou tout noir. Simplicité, l'enfance de l'art! Mais il n'y a que le gris, à l'infini ... en ce monde d'ici-bas.

J'aime la dentelle des arbres que tu déposes sur les façades.

Anonyme a dit…

Tuer au nom du bien ...hum très philosophique !

Brigetoun a dit…

surtout une banalité malheureusement. Je ne pense pas qu'aucun pays ait jamais prétendu faire une guerre au nom du mal. De biens qui s'affrontent (nous pouvons tenter de trancher entre eux sans grand espoir de modifier le résultat) - cela s'applique aussi de façon moins sanglante à tout gouvernement

Muse a dit…

j'ai même vu "tuer pour essayer ses armes"...Il y a là de quoi frémir.
Le ciel bleu est de retour, le soleil avec là est l'essentiel pour moi aujourd'hui!
Douce journée Brig!

joye a dit…

Joli texte, brige, comme d'habitude.

Anonyme a dit…

J'espère que le discours sur le bien et le mal n'est qu'une forme de masturbation intellectuelle relevant d'un exercice de dialectique verbal.

En tout cas la photo est reposante et bienvenue après un tel discours. Je profite pourte souhaiter une excellente fin de semaine. Bises.