je ne sais plus par quel miracle j'ai su que tu viendrai
je ne sais plus par quel miracle tu l'as décidé
je ne sais pas par quel miracle le car, tressautant et cahotant, a pu avaler une fois encore nos routes
et je le voyais se hisser vers moi au long des lacets,
avec l'idée de ta présence au coeur de ces tôles -
je me demande que faire de ces miracles,
comment ne pas casser le fil de ce que je n'avais pas voulu rêver.
le car, en haut, n'est pas de tôle brinquebalante, mais je ne sais pas s'il n'est pas plus laid ainsi - seul que j'ai trouvé sur mon chemin après avoir envoyé ces lignes, (légère modification à la fin pour tenir compte d'une ligne qui a sauté) avec une certaine désinvolture, aux impromptus littéraires http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/ en réponse à :
"Cette semaine nous vous proposons de poursuivre votre voyage en écrivant un texte commençant par « Je ne sais plus par quel miracle... ». Pour mener à bien votre croisière écrite, nous vous demandons d'y inclure également un ou plusieurs moyens de transport...."
je ne sais plus par quel miracle tu l'as décidé
je ne sais pas par quel miracle le car, tressautant et cahotant, a pu avaler une fois encore nos routes
et je le voyais se hisser vers moi au long des lacets,
avec l'idée de ta présence au coeur de ces tôles -
je me demande que faire de ces miracles,
comment ne pas casser le fil de ce que je n'avais pas voulu rêver.
"Cette semaine nous vous proposons de poursuivre votre voyage en écrivant un texte commençant par « Je ne sais plus par quel miracle... ». Pour mener à bien votre croisière écrite, nous vous demandons d'y inclure également un ou plusieurs moyens de transport...."
Je venais de fermer, café bu, Stolz de Nizon, quelques pages après le discours intérieur de Stolz dans le car le ramenant à la ferme où il est sensé préparer sa thèse : "Dans ce car aux entrailles obscures, le chauffeur, tout seul à l'avant, est en plein travail ; nous autres, on est les passagers, une chambrée pleine de passagers, gens absents, sombrent dans l'obscurité du boîtiet volant, sombrent au fond de leur siège, sombrent dans le cuir, chacun de son côté et attendent....
Et puis, il y a cette manie de faire marcher la musique pendant qu'on roule... Chacun pour soi et le boyau pour tous, au milieu des piallements du haut-parleur dont la musique se mêle aux bruits de marche et dans les virages, se liquéfie, se distord, me semble-t-il."
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Et puis, il y a cette manie de faire marcher la musique pendant qu'on roule... Chacun pour soi et le boyau pour tous, au milieu des piallements du haut-parleur dont la musique se mêle aux bruits de marche et dans les virages, se liquéfie, se distord, me semble-t-il."
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7 commentaires:
Les voyages en car ne sont pas mes préférés ... mais ton texte me plaît
Pas trop la saison pour voyager mais ton texte est bien écrit...comme toujours. Soigne-toi bien !
Il n'y a qu'un pas de chez Michel à chez toi, pas de car à prendre pour venir te saluer, "la petite fièvre" partie.
Bonne journée.
ces impromptus qui vont fouiller partout dans votre cervelle quitte à emprunter des chemins littéraires .. c'est bien de la création mais moi j'ai mauvais caractère!
En car on nous mène quelques fois en bateau !
de retour sur les blogs, je viens te saluer et saluer ces belles lignes, mêlées du désir de revoir celui que tu attends.
Joli poème, brige !
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