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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, mars 28, 2009

je m'améliore et j'ai pu sortir une petite heure dans ma cour et creuser ma badame qui devient de plus en plus bizarrement faite, et hurlant une douleur sur laquelle je ne sais rien.
Encore un rien vaseuse et sur une balançoire. Ce petit revenez-y d'infection était il une pénitence pour mon mardi matin ?
elles, bien au delà du rêve,
mais en sympathie,
ces faux pierrots de luxe
auxquels j'ai accordé un reste
de fraîcheur -
hors de portée mais qui m'ont donné
une joyeuse alacrité

traduite,
sagement, peut être pas pour moi,
en souple et mouvante goutte
noire, pendue à mes épaules -
manquent un grand chapeau très vif
et une modestie colorée -
resteront les bras de cadavre.
Et en rentrant la gourmandise,
découvrir le programme
ceux que je connais et leur déclinaison à découvrir, un peu enfin de transméditérranée et une curiosité, le retour de Dieudonné Niangoura, des envies, tous ceux que je raye parce qu'ils sont hors les murs (mais vais je pouvoir m'y résigner pour Régy, dont je suis en manque, et l'ode maritime de Pesoa ?) - enfin le plaisir d'y penser, et la nécessité d'aller creuser dans ma réserve à la banque, et mon avenir. Très joyeux, mais suis encore trop tête pesante pour y penser. Alors, avec ma logique naturelle, aux moments où mes yeux le tolèrent, puisque je lis moins facilement sur écran en ces jours, des petites rasades du "quart livre", comme l'état de Quaresmeprenant
"S'il mouchoit, c'estoient Anguillettes sallées.
S'il pleuroit, c'estoient Canars à la dodine.
S'il trembloit, c'estoient grands patez de Lievre.
S'il suoit, c'estoient Moulues au beurre frais.
S'il rottoit, c'estoient huytres en escalle,
S'il esternoit, c'estoient pleins barilz de Moustarde...'
etc... mais j'étais déjà humiliée.
Ceci dit, il est hors de question que je ne sois pas capable d'aller au théâtre ce soir

8 commentaires:

Chr. Borhen a dit…

Votre "badame" m'enchante, en tout cas bien plus et bien mieux que la "banane" du locataire de l'Elysée.

pierre a dit…

Ce fruit du badamier, ici creusé, justement, me laisse sur ma faim!
Et qu'allez-vous donc entendre, ce soir, qui ne souffre aucun manque? N'oubliez pas avant que de partir, une petite rasade de coeur joie.

Brigetoun a dit…

badame n'est pas un fruit mais une madame en brigitien (et je crois familial)
ce soir : "une voix sous la cendre" un des textes cachés par les déportés chargés de la "maintenance" des chambres à gaz

micheline a dit…

je souhaite que Rabelais te redonne appétit et joie de vivre

Gérard a dit…

la badame s'enrhumoit ?

Brigetoun a dit…

pleurisoit en un point plutôt

tanette a dit…

Donc tu n'es pas là ! Tu es au théâtre...j'espère que tu y passes une bonne soirée.

joye a dit…

J'esbère que du as bu aller au déâdre, prige.