Ciel clair, vent léger (ou le paraissant à la créature aux yeux brumeux, d'avant douche, buvant rêveusement un reste de café froid) - enfin en gros jour plein de promesses. En protégeant deux de mes ongles cassés, je regardais mes plantes mortes ou malades, ou renaissantes - et pour m'accueillir dans la cour, pour renouer avec elle, sans prétention, mais juste avec un petit hommage au tournant de l'année, m'en suis allée au coin de la place acheter deux plantes, humbles mais drues, fournies et bien vertes.
et, après le déjeuner, j'ai sorti mon petit matériel, bataillé un long moment avec le bloc de terre qui m'attendait dans un coin depuis plusieurs mois, pour en prélever une grosse barre irrégulière, ai commencé à l'amollir, à l'amadouer, à trouver une vague ébauche.
Mais, le petit vent finalement frais, la sécheresse de la terre, la protestation de mes abdominaux (déjà en mauvais état avant de commencer) se sont alliés, et au bout d'une petite heure, ai recouvert d'un linge mouillé ce truc, pour y revenir (on verra, parce que je lui trouve une franchement sale gueule, et que j'en ai un peu peur)
Mais, le petit vent finalement frais, la sécheresse de la terre, la protestation de mes abdominaux (déjà en mauvais état avant de commencer) se sont alliés, et au bout d'une petite heure, ai recouvert d'un linge mouillé ce truc, pour y revenir (on verra, parce que je lui trouve une franchement sale gueule, et que j'en ai un peu peur)
et suis rentrée dans ma caverne, pour lire le texte du PS sur les libertés (ou les atteintes aux) dans notre beau pays, écouter du coin d'une oreille les discours convenus à l'assemblée en préambule aux hostilités sur la loi « de protection de la création sur internet« , avec une certaine admiration pour la capacité de Christian Paul et de Bloche à espérer changer les choses, ou à faire comme si - et puis, parce que rire est le propre de l'homme, ai pris "le bâtard récalcitrant" de Tom Sharpe, puisque, avec la même constance, je ris, une fois par an environ, aux mêmes plaisanteries corsées, stupides, et d'un goût approximatif.
11 commentaires:
Faunesque, ta tête (pas la tienne, mais celle d'argile, que tu pétris), peut-être récalcitrante d'avoir été si longtemps abandonné, en souffrance, en recherche d'être.
Ta cour comme mon balcon, nettoyé hier, reprend vie et c'est bon signe.
Mon dieu, que de verdure chez toi, brige !
Et il a quoi, lui, ton bonhomme (Terry Cotter ?) qui nous tire une telle mine ? Hmm...
Faudra le cacher quelque part, sinon, tu vas attraper son attitude colérique !
;-)
Un peu moins fleuri que chez Tanette mais tellement plus que chez moi...
abon ex-aben
Un petit passage dans mon tourbillon actuel pour découvrir que je ne connaissais pas Sharpe et que j'ai aussi besoin de rire un peu plus!Bon jardinage aussi...
Joye, il essaie de s'extirper le pauvre.
Abon quel plaisir, ça me requinque un peu !
Un peu de verdure revigorante dans cette grisaille citadine ...
ces fleurs que l'on croyait perdues!
cette glaise que l'on croyait fichue!
cette journée qu'il m'avait fallu économiser
à demain.
Tu ris une fois par an, il faut que j'arrête avec mes vannes douteuses..ta délicatesse a omis de m'en parler.
Il est souvent difficile de créer, courage, le plaisir en est plus fort !
:-) ben oui c'est vrai qu'il a une sale gueule pour l'instant ton bonhomme avec un air assez mauvais.... peut être parcequ'il ne te sentait pas plus motivé que ça ? ;-)
pour les plantes vertes, ça fait du bien quand on sent le printemps revenir de se retrouver avec de jolies plantes sur sa terrasse...
L'argile est une matière fabuleuse ... à l'écoute de qui nous sommes... j'espère qu'il ne restera pas trop longtemps sous le chiffon humide et qu'à nouveau très rapidement vous lui laisserez d'autres empreintes...
Belle nuit
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