salut à un camaïeu fatigué, que je trouve beau, et qui m'était d'autant plus sympathique, fraternel, qu'en fait je retrouvais un peu mes jambes, ce mardi matin - plus en accord tout de même avec mes belles rides que les minois qu'elle accueille - cadre vénérable pour une école maternelle.
salut au marchand de vitamines dont le besoin se faisait sentir. Et, en déboursant la somme relativement modeste pour les "médicaments de confort" qui me sont indispensables et qui ne sont plus remboursés, pensant que j'ai de la chance de pouvoir l'assumer, et que nous ayons mis au point avec le toubib au beau crâne un traitement aussi raisonnable contre la douleur, chantonnait en moi l'idée que j'aurais aimé que tous ceux (et je le fais plus par solidarité qu'autre chose, persuadée en outre que c'est seulement un petit réconfort qui aidera à avaler les mesures redoutées) qui se mobilisent contre la loi Hadopi aient eu la même vigilance pour les franchises médicales, l'affaiblissement de l'Hôpital public, (cela un peu égoïstement) sans parler de l'allocation handicapés, la revalorisation riquiqui des retraites, la réforme de la carte judiciaire, les lois sur la récidive, l'Otan, etc.....
dans la nuit débutante, face à une lune pleine, entourée de nuages inattendus, départ vers l'opéra pour le "concert des révélations classiques".
En entrée, trois romance pour hautbois de piano de Schumann, par Olivier Rousset, un peu raide (mini trac ?) accompagné par Sophie Teulon "pianiste accompagnatrice", sérieuse, attentive dans son rôle de musicienne, et dans son rôle d'aînée. Lui, totalement réfugié, impliqué dans le fil de la musique, charmante, avec pour moi le souvenir de l'avoir entendue dans un moment heureux, sans que j'arrive à retrouver lequel.
Puis, chemise noire souple, catogan, plus d'assurance, le violoniste Julien Szulman dans l'introduction et le rondo capricioso pour violon et piano de Camille Saint Saens, avec toute la virtuosité nécessaire, mais aussi un sourire discret dans le jeu - Brigetoun sous le charme.
La pianiste soliste Varduhl Yeritsyan, brune et solide en robe noire pailletée, pénétrée, dans les trente deux variations pour piano en ut mineur de Beethoven - belle virtuosité - moi tout à fait sur le bord, un peu ennuyée et confuse de l'être - puis la virtuosité pure, sans rien de plus, de l'allegro leggiero de la romance sans parole opus 67 de Mendelssohn. Je pense que c'est moi qui était en cause.
Pour finir la première partie, la sonate n°1pour violoncelle et piano de Debussy par Sophie Teulon et Aurelienne Brauner - un régal (je découvre sur le programme qu'il a pensé l'intituler "Pierrot fâché avec la lune" et, ma foi, c'est tout à fait ça) - la virtuosité requise, un très beau son goûteux, brun profond avec des éclairs pour le prologue, une belle souplesse, un peu de malice - et une instrumentiste un peu perdue au moment de saluer, guidée par l'accompagnatrice.
En entrée, trois romance pour hautbois de piano de Schumann, par Olivier Rousset, un peu raide (mini trac ?) accompagné par Sophie Teulon "pianiste accompagnatrice", sérieuse, attentive dans son rôle de musicienne, et dans son rôle d'aînée. Lui, totalement réfugié, impliqué dans le fil de la musique, charmante, avec pour moi le souvenir de l'avoir entendue dans un moment heureux, sans que j'arrive à retrouver lequel.
Puis, chemise noire souple, catogan, plus d'assurance, le violoniste Julien Szulman dans l'introduction et le rondo capricioso pour violon et piano de Camille Saint Saens, avec toute la virtuosité nécessaire, mais aussi un sourire discret dans le jeu - Brigetoun sous le charme.
La pianiste soliste Varduhl Yeritsyan, brune et solide en robe noire pailletée, pénétrée, dans les trente deux variations pour piano en ut mineur de Beethoven - belle virtuosité - moi tout à fait sur le bord, un peu ennuyée et confuse de l'être - puis la virtuosité pure, sans rien de plus, de l'allegro leggiero de la romance sans parole opus 67 de Mendelssohn. Je pense que c'est moi qui était en cause.
Pour finir la première partie, la sonate n°1pour violoncelle et piano de Debussy par Sophie Teulon et Aurelienne Brauner - un régal (je découvre sur le programme qu'il a pensé l'intituler "Pierrot fâché avec la lune" et, ma foi, c'est tout à fait ça) - la virtuosité requise, un très beau son goûteux, brun profond avec des éclairs pour le prologue, une belle souplesse, un peu de malice - et une instrumentiste un peu perdue au moment de saluer, guidée par l'accompagnatrice.
Entracte toujours si long, maintenant, sans cigarette -
Julien Szulman un peu raide au début, avant d'entrer joliment dans le charme de deux mouvements de la sonate n°2 en la mineur de Bach
Olivier Rousset maintenant détendu dans la fantasistykker de Carl Nielsen (et j'ai découvert cette musique qu'il m'a fait goûter plus que je ne m'y attendais) - très sur de lui (et se faisant applaudir entre chaque opus) dans des romances sans paroles de Mendelssohn, jolies, peut être un peu trop.
Retour de la violoncelliste avec un nocturne de Tchaïkovski qui a glissé sur moi d'autant que carcasse se réveillait, avant une jolie interprétation de "papillon pour violoncelle et piano en la majeur" de Fauré.
Et comme j'avais mal, comme j'avais trouvé un vrai plaisir à cette dernière pièce, comme suivait la mort d'Isolde de Wagner dans la transcription de Liszt par Vardulh Yeritsyan et que je n'aurais pas été en état de l'apprécier, me suis éclipsée discrètement.
Julien Szulman un peu raide au début, avant d'entrer joliment dans le charme de deux mouvements de la sonate n°2 en la mineur de Bach
Olivier Rousset maintenant détendu dans la fantasistykker de Carl Nielsen (et j'ai découvert cette musique qu'il m'a fait goûter plus que je ne m'y attendais) - très sur de lui (et se faisant applaudir entre chaque opus) dans des romances sans paroles de Mendelssohn, jolies, peut être un peu trop.
Retour de la violoncelliste avec un nocturne de Tchaïkovski qui a glissé sur moi d'autant que carcasse se réveillait, avant une jolie interprétation de "papillon pour violoncelle et piano en la majeur" de Fauré.
Et comme j'avais mal, comme j'avais trouvé un vrai plaisir à cette dernière pièce, comme suivait la mort d'Isolde de Wagner dans la transcription de Liszt par Vardulh Yeritsyan et que je n'aurais pas été en état de l'apprécier, me suis éclipsée discrètement.
4 commentaires:
Salut au toubib au beau crâne qu'il te préserve ces instants de confort..tes pas vers ce qui adoucit les moeurs..
bonne journée
un moment musical très apaisant pour ce début de matinée, je vais de ce pas mettre de la musique...
Journée pleine de douceurs musicales. Comment l'entendez-vous? C'était le titre d'une émission musicale que j'aimais bien (Claude Maupomé, sur France Musique), spontanée, intelligente, sans prétention, si humaine.
violoncelle et piano....et vitamines pas étonnant que tu étais sous le charme !
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