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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, mars 17, 2009

sur un lourd damas d'or passé,
des bandes de lin raidies d'un blanc délicatement écru, sous les fines assiettes aux marlis semés de petits oeillets;
la lourde argenterie aux grasses coquilles, les couteaux d'ambre,
le régiment des verres évanescents;
de grosses roses blanches au bord de la mort,
un treillage au centre, perchoir d'oiseaux de porcelaine,
les grandes torchères qui font chatoyer le bois des chaises régence,
et autour du turbot en chaud-froid et des bavaroises de légumes,
les visages lisses et souriants, les voix lentes, discrètes et fermes, qui entrelacent des propos plus ou moins littéraires, plus ou moins légers, ou mondains, selon les voisins et vis-à-vis,
qui se risquent parfois à la profondeur si cela peut rester indiscernable...
Je me recroqueville, je vais renverser un verre...
Et soudain, ta voix qui me redresse, qui m'appelle dans notre monde,
nous descendons un sentier,
nous nous asseyons sur une longue dalle de pierre lisse et doucement veinée, comme un marbre rose,
les yeux dans le large,
et du panier, tu sors du pain encore tiède, de petits chèvres, des tomates choisies et les premiers oignons de paille.
fin de matinée lundi, pour les impromptus littéraires dont le sujet était "luxe, calme et volupté", en m'éloignant le plus possible du souvenir du vers ainsi pillé, et de mon admiration pour son auteur http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/ - ne plaît guère, n'en parlons plus...

et plus tard, avant de devoir (et zut) renoncer à mes petits projets pour ce jour, un peu de temps encore pour amincir ce qui finalement est une femme qui semble vouloir avancer.

5 commentaires:

micheline a dit…

et puisque lourds se font mes pas
à descendre au sentier, tout au bord de la mer
contemplerai ce luxe chose si nécessaire...attendant patiemment,
pour desservir la table
la servante au grand coeur.

joye a dit…

Évocations luxeuses, ce texte est magnifique. Moi, je trouve.

Bravo !

La dame en terre cuite, elle me parle. Je pense qu'elle se redresse d'un coup au ventre, qu'elle a encore mais qu'en dépit de tout, elle le cache du monde. Hmm ?

tanette a dit…

Un rapide coucou pour te souhaiter une bonne nuit et te remercier de ta fidélité.

Anonyme a dit…

Fromages de chèvre c'est de la volupté ?

Brigetoun a dit…

ce peut l'être