- j'en ai ras le bol- quoi ?
- j'en ai ras le bol
- quel bol ?
- c'est malin !
- ben, tu as souri
- j'suis polie
- mais, ce matin...- oui, le ciel était beau et les nuages charmants - ça te va ?
- alors ?
- jen ai ras le bol
- et d'ailleurs, il fallait pas s'y fier - et j'avais froid, parce qu'il y avait : lui.- Ah bon ! c'est à cause du vent ?
- non - j'en ai ras le bol, juste comme ça
- Mais tu n'as pas de raison, t'as pas le droit
- il faut ? bon disons : je suis noiseuse - dis tu as vu ?
- quoi ?
- l'arbre, là, devant, et sa jolie danse piquée, avec ses coudes maigres- Bon , si tu veux - c'est dans son crâne - alors tu vois ?
- quoi ?
- t'es pas vraiment noiseuse....
- si ! pourquoi ?
9 commentaires:
Heureusement alors pour les cherche-noiseuses, hein, brige ? Et ras-le-bol, c'est mieux que pas de bol. Enfin, moi, je crois... ;-)
J'aurais pu le faire, ce dialogue. J'aurais été celui qui soupire, ras le bol aussi.
Bisous et bonne semaine
C'était vraiment rouge sang, sur ces tables, sous le vent?
"Enfant, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers"(V.HUGO)
"l'arbre, là, devant"
....
"avec ses coudes maigres"
à la tronçonneuse décharnés.
En voici venu le temps!
Il m'a fait penser au jeune soldats anglais tués en Irland, tes photos deviennent de plus en plus belle et j'adore tes dialogue courtes qui sont si parlants et si en tone avec les images aussi!
Le ras-le-bol va disparaître...le printemps est à nos portes. Bonne semaine Brigetoun.
Blanc, bleu, rouge, c'est normal, ce sont des couleurs belliqueuses.
je ne veux pas te chercher querelle mais tu es plutôt comme un "noiseau" sur la branche !
penser à être mieux chaque jour. Bol ou absence de bol. Je suis partisan de la vasque.
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