"Internet, agora où nous allons devisant avec des amis de rencontre, ponctuant notre dialogue philosophique d’un grain de raisin sucré gobé à la même grappe ou d’un baiser (et la brise froisse un peu nos toges, à moins que ces effets de drapé ne soient de simples jeux de lumière sur nos écrans). Puis un gorille d’une bourrade met fin à ce désordre et rétablit la foire d’empoigne"
premier élément du tercet de l'autofictif du 31 mars http://l-autofictif.over-blog.com/
Qui dit mieux ? petite incursion, en quête d'un médicament, d'un journal et d'asperges, dans mon proche univers - le frais est un peu moins sensible que je ne le pensais, et le micocoulier (je crois) du carrefour commence timidement à risquer ses premières feuilles
premier élément du tercet de l'autofictif du 31 mars http://l-autofictif.over-blog.com/
Qui dit mieux ? petite incursion, en quête d'un médicament, d'un journal et d'asperges, dans mon proche univers - le frais est un peu moins sensible que je ne le pensais, et le micocoulier (je crois) du carrefour commence timidement à risquer ses premières feuilles
Écouté avec fascination les absurdités qui se disaient à l'assemblée, et le combat sans espoir (sauf un amendement) de l'intelligence de tous bords contre le front buté de la Ministre, la sotte suffisance du tout mignon rapporteur, et la puissance du nombre (l'UMP faisant venir en séance le nombre adéquat de députés frais et innocents avant les votes, entrant et sortant en groupes pour ce seul moment). Et en fin de journée, pour me nettoyer, Mozart et la Clémence de Titus à l'Opéra.
une co-production avec l'Opéra de Rouen - l'OLRAP et le choeur de l'Opéra d'Avignon, dirigés par Jonathan Schiffman, un beau décor de Denis Fruchaud - deux grandes volées de marches qu'un panneau masquait brièvement pour marquer la fin des actes, et de belles lumières - une mise en scène un peu approximative - un Titus qui a eu des malheurs dans son grand air, mais des voix qui se mariaient bien dans les beaux ensembles (et la seconde partie, à part Titus, m'a donné des moments de grand plaisir), Caroline Mutel jolie voix et jolie silhouette dans Servilia, une Vitellia Ermonela Jaho puissante mais plus habituée à chanter du bel canto, et celle que nous avons vraiment aimée, mes voisins qui d'opéra en opéra deviennent des amis et moi, Karine Deshayes dans le rôle de Sesto.
8 commentaires:
Qui dit mieux ? Ma petite fille : "Internet c'est bien parce que ça fait moins de bruit que la télé."
Je ne dirais jamais assez quelle chance d'être à Avignon!
La petite fille de Chr. Bohren est une excellente critique.
Pas mal ce texte !
Heureux que tu aies passé une bonne soirée à l'opéra !
Belle journée !
Ahalalala, moi qui me fais une éducation de base sur l'opéra, je pense aller voir TOSCA pour la première fois (sauf à la téloche - où j'ai rié comme une dingue à voir Kiri Te Kanawana écarter tour rigidement une jambe pour faire un tout petit "saut" à la fin) cet été, c'est dire. Et inutile a que je n'ai jamais entendu parler de celui que tu es allé voir. J'espère que c'était bon !
l'auteur a bonne réputation (Mozart - je plaisante ce n'était pas évident, c'est vrai) - les chanteuses c'était tout de même pas tout à fait Kirite Kanawana, il s'agit d'une co-production de deux opéras de la province française en ces temps de pénurie agravée (peut être des espoirs)
chère brigetoun
Belle poste- vous avez eu une magnifique journée mélodieuse.
Ici pour l'opéra Rigoletto ils ont écrit les sous titres en anglais sur un grand écran bien vraiment cela devrait être un poisson d'avril mais ce ne l'était pas!autrement c'était une production spectaculaire.
j'imagine Mozart en Monsieur Propre... c'est vrai que chez moi il a un effet calmant et devant tant de parlottes devenues inutiles devant le nombre, il aurait aussi été nécessaire...
Mozart lave plus blanc ?
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