

"Cadre fixe sur monde mobile — et de là, les récits de l’image immobile sur la plaine en mouvement, à l’arrière plan. Dans le long travelling que le train m’impose, que l’image en retour recompose et travaille, j’imagine les histoires qui s’insinuent entre ce qui dans l’image semble se priver de mots pour exister , et ce qui entre les images conduit toute une circulation que seule une fiction pourrait nommer , dont la fiction a charge d’endosser sous peine de n’être qu’un décor , un habillage. Entre les images donc : c’est raconter les différences de potentiel qui les font se succéder — comme si existait une hauteur propre à chaque image, de laquelle elle chutait pour retomber sur l’image suivante : comme si surtout la force inhérente à chaque image dépendait de cette chute, comme si sa puissance provenait de la violence de son écroulement. Et raconter cette histoire de chute des corps, ce serait faire le récit de ce qui se passe au-dehors quand le monde défile en continu mais que je ne peux l’aborder qu’ainsi : fragments arrachés, moments successifs......" http://www.publie.net/tnc/spip.php?article230 pour lecture premières pages, présentation, téléchargement éventuel.
Enfin, l'important était : je fus une aventurière.
10 commentaires:
Oui, okay, à partir de désormais, tu seras Bobonne Morane.
(oui, moi, je sors à mon tour)
Bises, bri...oups...bobbie !
;-)
chère Brigitte,
j'adore surtout la dernière photo vous êtes dans le bleu clair brillant est le vert de la vie.
J'aime vos beaux mots aussi sur la vitesse qui nous avale.
Vous habitez à Paris?
Avignon depuis environ quatre ans - Paris pendant cinquante ans (un peu plus)
alors cela c'est pourquoi vous avez dit -chez moi- et eh oh votre âge montre!
belle journée.
merci.
ily a eu du temps avant Paris et je vais avoir 67 ans
De billet en billet, votre "quête de patates" rappelle mutatis mutandi celle de Pierre Perret dans des Ardennes décrétées "zone militaire interdite" par un (p)réoccupant.
Les tubercules ne sont pas que de pré-textes mais encore alimentent des séquences pour lesquelles il fait bon humer les parfums de votre table. Que vous faites tourner avec des mots nullement fantômes.
Une aventure... si bien racontée si bbellement illustrée...un faible également pour cette dernière photo, ce lissé en orientation contraire qui fait de la vitesse une douceur que j'en oublie de dire (mais est-ce bien nécessaire, cela va de soi) la beauté du texte.
Marseille aussi s'est remplie de monde avec le beau soleil. Curieux ce cheminement vers le train. J'ai un projet d'écriture autour de la gare st Charles. Ce projet verra-t-il le jour?
petit signe de sympathie complice de ton platane martyrisé,
résignée à la non aventure
aventure hier...et aujourdh'hui ?
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