Daniel Bourrion
.."jusqu'à ce qu'un reflet, une flaque d'eau, la surface dure d'une vitre, le regard d'autres, nous jettent à notre écart en nous montrant, et sans issue, que la carte de nos visages avait noté, de très grand soin, chaque coup de plus porté à nos rêves d'enfants."
.."jusqu'à ce qu'un reflet, une flaque d'eau, la surface dure d'une vitre, le regard d'autres, nous jettent à notre écart en nous montrant, et sans issue, que la carte de nos visages avait noté, de très grand soin, chaque coup de plus porté à nos rêves d'enfants."
Claude Chambard
"– jusqu’à ce que nous nous disions à nous-mêmes qu’il peut
y avoir
une nature songeuse
une mécanique subversive
qui détruiraient le détestable le servile
une chose non prévue dans le langage ou la croyance
un goût de littérature sans dieux
aucun doute nous vivons loin de nous-mêmes –"
"– jusqu’à ce que nous nous disions à nous-mêmes qu’il peut
y avoir
une nature songeuse
une mécanique subversive
qui détruiraient le détestable le servile
une chose non prévue dans le langage ou la croyance
un goût de littérature sans dieux
aucun doute nous vivons loin de nous-mêmes –"
Arnaud Maïsetti
"La Gouache, mort de l’art : la volonté. Et dans l’Aquarelle : recomposition du monde à mesure que se décompose les forces qui voulait l’exprimer. Typographie progressive des villes. Lettres après lettres tirées depuis le temps exprimé par remontée de sève crachée ; encore. Encre d’eau délivrée à mesure, nomme chaque chose, ombres attelées au travail. Contre-jour démarqué, écarté de l’évidence. Malentendu essentiel. Sur fond noir : impressions qui délivrent"
"La Gouache, mort de l’art : la volonté. Et dans l’Aquarelle : recomposition du monde à mesure que se décompose les forces qui voulait l’exprimer. Typographie progressive des villes. Lettres après lettres tirées depuis le temps exprimé par remontée de sève crachée ; encore. Encre d’eau délivrée à mesure, nomme chaque chose, ombres attelées au travail. Contre-jour démarqué, écarté de l’évidence. Malentendu essentiel. Sur fond noir : impressions qui délivrent"
8 commentaires:
Toute de transparence cette eau...de si minuscules oiseaux, de si minuscules humains embarqués sur d'insignfiants esquifs qui se veulent en partance sous un ciel de soie et cette arche de pierre, qui les regarde sans aucun frisson.
la gouache et l'aquarelle?
Vous faites joliment danser les photos du pont sur ces montages : j'ai fait une fois du canoë sur le Gard, ça muscle les biceps !
J'ai vu par ailleurs sur votre blog que les Don Quichotte avaient installé leurs tentes à Avignon (spectacle impromptu et "off") : j'espère qu'elles auront pu rester un peu plus longtemps qu'à Paris !
les coups portés à nos rêves d'enfants
vivant loin de nous-même..
Tes pas vers le Rhône t'ont conduit
A grands coups de pagaïe
contre le courant
le fleuve dompté
lutte contre soi-même.
Le Rhône naît chez nous...passe par Avignon et ce petit trésor pour vous :
http://www.europafilmtreasures.es/FT/260/sobre-la-pelicula-piratas_del_rodano
PS : je découvre votre blog...
Votre contrebandière espère vous ramener un peu de lumière !
merci - vais savourer le cadeau - mais depuis l'époque où Aurenche racontait leur histoire il ne peut plus y avoir de pirate du Rhône puisque le poisson qui y vit est un concentré de la polution chimique déversée entre vous et moi
Sous le pont d'Avignon
On y rame, on y rame !
:-)
Merci de t'être mise à jouer avec le soleil pour en faire de si jolies photos, et les mots qui vont avec sont autant de lumières bonnes à réchauffer le coeur que l''ambiance générale entame largement. Vivre, oui, c'est regarder. Regarder pour donner à voir c'est encore plus enrichissant. Bises.
les canards n'en finissent pas
de nous étonner...
les ponts d'enjamber le rhône...
les pagayeurs de pagayer
tout du long et en choeur...
et le ciel n'arrête pas de changer
de bleu...
à avignon...
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