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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, mai 15, 2009

verticalité
plus ou moins souple
Il faudrait s'y essayer
et tenter la dignité

pour le matin,
le ciel qui sourit,
en garder la promesse

suis partie en fin de journée vers petit toubib, sous la pluie paresseuse et rare, en petite forme, pour une attente de plus de deux heures, et malgré la lecture alternée de Pantagruel et du Contre Sainte Beuve (le réjouissant "Balzac de Monsieur de Guermantes") et la contemplation d'un rosier jaune sous la pluie qui s'accentuait, ma forme ne s'est pas arrangée avec l'énervement montant malgré l'acceptation souriante que j'affichais.
En suis sortie trop tard pour prendre un train me faisant parcourir les quelques kilomètres jusqu'au meeting de campagne à Montfavet et suis rentrée, cahin-caha, me sentant absurdement coupable.
Pour noyer ladite culpabilité, me suis installée devant la Panthère rose.

Mon ordinateur a un fonctionnement parfaitement irrationnel
et, parfois, j'en ai marre.

9 commentaires:

joye a dit…

Ahlalalala, deux heures !!! C'est long lorsqu'on est en forme, je ne vois pas ce que c'est quand on est souffrante !

(j'espère que tu vas mieux)

(j'aime surtout la dernière photo)

micheline a dit…

n'est-ce pas nous qui sommes parfaitement irrationnels?nous sentant absurdement coupables??
gardons-le quand même ce petit teigneux d'ordi qui nous relie au monde.
Et soignons nos petites misères

JEA a dit…

Montfavet ?
En Belgique, l'autorité allemande prit une ordonnance les obligeant à se regrouper dans quatre villes seulement : Anvers, Bruxelles, Charleroi et Liège. Lui était natif de Namur. De ces juifs dont le SD préparait la déportation. Il fuit vers la France, une République mythique. Sa diaspora personnelle prit fin à Montfavet. Il y est mort seul. Seul. Avec son monde qui partait en cendres.

DUSZKA a dit…

Continue à nous donner de si belles photos, un certain regard qui tient debout plus d'entre nous que tu l'imagines. J'espère que ton "petit toubib" a trouvé une solution à tes ennuis de santé. Le thème imposé sur mon blog et pour te donner la réponse : un concours de nouvelles "George Sand" que je fais pour me sortir du marasme où me plonge la fatigue (suites épuisantes d'une opération que tu connais bien) et, ceci expliquant sans doute cela un chagrin qui ne faiblit pas (le cinquième anniversaire de la mort de mon fils m'a fait replonger inexpliquablement...). Bonne journée à toi. Mettre un pas après l'autre c'est la vie...

Brigetoun a dit…

Duszka ce sont les suites de l'opération qui font un retour en fanfare ces jours ci

pierre a dit…

La dernière image: glauque de pluie et le platane vert de gris.
Voilà qui n'est pas fait pour guérir les plaies.
Quant aux ordis, n'en parlons pas et dire que nous en avons deux dans le crâne!

OLIVIER a dit…

Ma chère Brigitte, j'espère que tu vas bien. Ah ! ces maudits ordinateurs !!!
Le ciel sourit-il aujourd'hui ? Ici, grosse tramontane...
Passe un bon week-end de repos,
Je t'embrasse,
OLIVIER

PhA a dit…

Platanes sous-marins.

chase a dit…

très beau-Brigitte.
verticalité et la dignité belle juxtaposition, et aussi avec l'image.
j'aime cette idée d'etre supple parceque oui on peut s'incliner.

toujours les mots magnifiques et les images et la profonde philosophie.
merci.