commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, juin 01, 2009

après hésitation, la pluie s'installe dimanche matin - je me lave les cheveux et sèche, esprit noyé et engourdi.
Parresseusement, narcissiquement, les gazouillis de mai hors dialogue (twitter : je n'ai pas l'outrecuidance de me prendre pour un oiseau)
1er mai
- ma capacité de paresse n'en finit pas de me surprendre
4 mai
- s'appliquer à marcher sans tanguer
- me demande où sont passées toutes ces foutues années - quand on se dit never more
5 mai
- réfléchit en se grattant le dos - hum réfléchit est un mot en trop
- larguée, paumée, perdue, nage, fait la planche, nage
6 mai
- se demande ce qu'il restera de nous et du vieux pays dans trois ans, pecaïre
7 mai
- écoute Claro sur France Inter
8 mai
- on peut aussi s'offrir parfois la jouissance d'ouvrir les yeux, de saluer le jour et de se rendormir
9 mai
(à propos de Van Gogh et Gauguin) - recollons l'oreille, fichons leur la paix, regardons les tableaux, leur parenté, leur différence grande
- doliprane, lexomil, spasfon, coup de pied virtuel dans les fesses, va se taire en cercle, et acheter du poisson
- tente de partir vers la gare, prendra un train pourl'Isle sur Sorgues si carcasse s'améliore en route
- comme convenu ai fait rire Dominique Sorrente après l'avoir entendu lire le début d'Abadon merveilleusement bien
10 mai
- loupé Pierre Michon radio, pas encore acheté les onze, patiente avec le Matricule
11 mai
- ne pas lire - éteindre - se consacrer à la matérialité de son cadre
12 mai
- se gratte le mollet en regardant une lumière sans beaucoup de consistance
- boudiou, tudieu, pécaire, par mes cheveux faute de cornette, il y a de ces jours !
- changer la peau pleine de rides par un écran
13 mai
- pas certaine d'apprécier le courage des sénateurs PS sur hadopi
15 mai
- twitter me transforme en voyeuse d'autant plus ravie qu'elle ne comprend rien
17 mai
- la moins futée c'est moi, une seule chose m'ennuie, c'est que je m'en moque un peu - comme bêtes au frond bas
- âge : ordinateur et internet sont rentrés chez moi avec la retraite, et ne suis pas originale
18 mai
- réveil à l'aube dans monde sans électricité - nouveau réveil sans connection - que me promet la suite ?
- me souviens surtout des garçons proches de la ruine de l'hotel Colon et des chantiers - et puis les 2 halles en bas des ramblas (pour un départ à Barcelone)
19 mai
- désorientée, après ses lecteurs perd peu à peu ses blogs nourriciers
20 mai
- joue avec ses orteils - teste le monde avec les nouvelles de la radio
- pour la première fois aujourd'hui la chaleur était à la limite du suportable dans ma cour
21 mai
- frétille devant le programme du festival mais carcasse et bourse perplexese
23 mai
- entre lassitude et colère contre rien
24 mai
- rage contre les géniteurs qui embarquent enfants et femmes dans leurs défits idiots (Pakistan)
26 mai
- cherche de quoi se réjouir - va trouver
- de la neutralité du jour
27 mai
- vent qui chante, porte qui grince, branches qui dansent, entrer dans le jour
28 mai
- flatte son nerf sciatique douloureux en souriant au souvenir de son père
- aimerait ne pas se sentir coupable quand elle se casse le nez sur une réunion annulée sans qu'on la prévienne
29 mai
- plutôt que Phénix grotesquement glorieux, s'aimerait en papillon à mues réitérées
30 mai
- ai rencontré des gens de toutes couleurs concernés par l'Europe sur le marché des remparts (presqu'autant que de pas)
31 mai
- bleu très pâle, fumées grises, un trou de lumière irradie de blanc. A la lisière du toit au dessus de la porte de la cuisine, idée de rose
et, puis, inscrit vers 17 heures
- l'humide qui brouillait la vue est parti - plaque bleu dur et ombres dessinées avec rigueur

5 commentaires:

Michel Benoit a dit…

En mai fait ce qu'il te plaît...

pierre a dit…

l'éphéméride effeuillé...
ta table moins chargée (foutoire?) que la mienne: le vent peut-être plus fort chez toi qu'ici.

l'une après l'autre
les feuilles tombent
le vent ne sait choisir
la première

@ +

Sylvaine Vaucher a dit…

Si on pouvait dessiner des roses vertes sur le papier de la machine à calculer !!!!

OLIVIER a dit…

Quel mois !!!! Tu es extra !
Super ton bureau !
Passe un mois de juin aussi rempli avec beaucoup moins de douleurs surtout !
Je t'embrasse fort !!!

Gérard a dit…

Il ne te reste plus qu'une guitare à gratter