après hésitation, la pluie s'installe dimanche matin - je me lave les cheveux et sèche, esprit noyé et engourdi.
Parresseusement, narcissiquement, les gazouillis de mai hors dialogue (twitter : je n'ai pas l'outrecuidance de me prendre pour un oiseau)
1er mai
- ma capacité de paresse n'en finit pas de me surprendre
4 mai
- s'appliquer à marcher sans tanguer
- me demande où sont passées toutes ces foutues années - quand on se dit never more
5 mai
- réfléchit en se grattant le dos - hum réfléchit est un mot en trop
- larguée, paumée, perdue, nage, fait la planche, nage
6 mai
- se demande ce qu'il restera de nous et du vieux pays dans trois ans, pecaïre
7 mai
- écoute Claro sur France Inter
8 mai
- on peut aussi s'offrir parfois la jouissance d'ouvrir les yeux, de saluer le jour et de se rendormir
9 mai
Parresseusement, narcissiquement, les gazouillis de mai hors dialogue (twitter : je n'ai pas l'outrecuidance de me prendre pour un oiseau)
1er mai
- ma capacité de paresse n'en finit pas de me surprendre
4 mai
- s'appliquer à marcher sans tanguer
- me demande où sont passées toutes ces foutues années - quand on se dit never more
5 mai
- réfléchit en se grattant le dos - hum réfléchit est un mot en trop
- larguée, paumée, perdue, nage, fait la planche, nage
6 mai
- se demande ce qu'il restera de nous et du vieux pays dans trois ans, pecaïre
7 mai
- écoute Claro sur France Inter
8 mai
- on peut aussi s'offrir parfois la jouissance d'ouvrir les yeux, de saluer le jour et de se rendormir
9 mai
(à propos de Van Gogh et Gauguin) - recollons l'oreille, fichons leur la paix, regardons les tableaux, leur parenté, leur différence grande
- doliprane, lexomil, spasfon, coup de pied virtuel dans les fesses, va se taire en cercle, et acheter du poisson
- tente de partir vers la gare, prendra un train pourl'Isle sur Sorgues si carcasse s'améliore en route
- comme convenu ai fait rire Dominique Sorrente après l'avoir entendu lire le début d'Abadon merveilleusement bien
10 mai
- loupé Pierre Michon radio, pas encore acheté les onze, patiente avec le Matricule
11 mai
- ne pas lire - éteindre - se consacrer à la matérialité de son cadre
12 mai
- se gratte le mollet en regardant une lumière sans beaucoup de consistance
- boudiou, tudieu, pécaire, par mes cheveux faute de cornette, il y a de ces jours !
- changer la peau pleine de rides par un écran
13 mai
- pas certaine d'apprécier le courage des sénateurs PS sur hadopi
15 mai
- twitter me transforme en voyeuse d'autant plus ravie qu'elle ne comprend rien
17 mai
- la moins futée c'est moi, une seule chose m'ennuie, c'est que je m'en moque un peu - comme bêtes au frond bas
- âge : ordinateur et internet sont rentrés chez moi avec la retraite, et ne suis pas originale
18 mai
- réveil à l'aube dans monde sans électricité - nouveau réveil sans connection - que me promet la suite ?
- me souviens surtout des garçons proches de la ruine de l'hotel Colon et des chantiers - et puis les 2 halles en bas des ramblas (pour un départ à Barcelone)
19 mai
- désorientée, après ses lecteurs perd peu à peu ses blogs nourriciers
20 mai
- joue avec ses orteils - teste le monde avec les nouvelles de la radio
- pour la première fois aujourd'hui la chaleur était à la limite du suportable dans ma cour
21 mai
- frétille devant le programme du festival mais carcasse et bourse perplexese
23 mai
- entre lassitude et colère contre rien
24 mai
- rage contre les géniteurs qui embarquent enfants et femmes dans leurs défits idiots (Pakistan)
26 mai
- cherche de quoi se réjouir - va trouver
- de la neutralité du jour
27 mai
- vent qui chante, porte qui grince, branches qui dansent, entrer dans le jour
28 mai
- flatte son nerf sciatique douloureux en souriant au souvenir de son père
- aimerait ne pas se sentir coupable quand elle se casse le nez sur une réunion annulée sans qu'on la prévienne
29 mai
- plutôt que Phénix grotesquement glorieux, s'aimerait en papillon à mues réitérées
30 mai
- ai rencontré des gens de toutes couleurs concernés par l'Europe sur le marché des remparts (presqu'autant que de pas)
31 mai
- bleu très pâle, fumées grises, un trou de lumière irradie de blanc. A la lisière du toit au dessus de la porte de la cuisine, idée de rose
et, puis, inscrit vers 17 heures - doliprane, lexomil, spasfon, coup de pied virtuel dans les fesses, va se taire en cercle, et acheter du poisson
- tente de partir vers la gare, prendra un train pourl'Isle sur Sorgues si carcasse s'améliore en route
- comme convenu ai fait rire Dominique Sorrente après l'avoir entendu lire le début d'Abadon merveilleusement bien
10 mai
- loupé Pierre Michon radio, pas encore acheté les onze, patiente avec le Matricule
11 mai
- ne pas lire - éteindre - se consacrer à la matérialité de son cadre
12 mai
- se gratte le mollet en regardant une lumière sans beaucoup de consistance
- boudiou, tudieu, pécaire, par mes cheveux faute de cornette, il y a de ces jours !
- changer la peau pleine de rides par un écran
13 mai
- pas certaine d'apprécier le courage des sénateurs PS sur hadopi
15 mai
- twitter me transforme en voyeuse d'autant plus ravie qu'elle ne comprend rien
17 mai
- la moins futée c'est moi, une seule chose m'ennuie, c'est que je m'en moque un peu - comme bêtes au frond bas
- âge : ordinateur et internet sont rentrés chez moi avec la retraite, et ne suis pas originale
18 mai
- réveil à l'aube dans monde sans électricité - nouveau réveil sans connection - que me promet la suite ?
- me souviens surtout des garçons proches de la ruine de l'hotel Colon et des chantiers - et puis les 2 halles en bas des ramblas (pour un départ à Barcelone)
19 mai
- désorientée, après ses lecteurs perd peu à peu ses blogs nourriciers
20 mai
- joue avec ses orteils - teste le monde avec les nouvelles de la radio
- pour la première fois aujourd'hui la chaleur était à la limite du suportable dans ma cour
21 mai
- frétille devant le programme du festival mais carcasse et bourse perplexese
23 mai
- entre lassitude et colère contre rien
24 mai
- rage contre les géniteurs qui embarquent enfants et femmes dans leurs défits idiots (Pakistan)
26 mai
- cherche de quoi se réjouir - va trouver
- de la neutralité du jour
27 mai
- vent qui chante, porte qui grince, branches qui dansent, entrer dans le jour
28 mai
- flatte son nerf sciatique douloureux en souriant au souvenir de son père
- aimerait ne pas se sentir coupable quand elle se casse le nez sur une réunion annulée sans qu'on la prévienne
29 mai
- plutôt que Phénix grotesquement glorieux, s'aimerait en papillon à mues réitérées
30 mai
- ai rencontré des gens de toutes couleurs concernés par l'Europe sur le marché des remparts (presqu'autant que de pas)
31 mai
- bleu très pâle, fumées grises, un trou de lumière irradie de blanc. A la lisière du toit au dessus de la porte de la cuisine, idée de rose
- l'humide qui brouillait la vue est parti - plaque bleu dur et ombres dessinées avec rigueur
5 commentaires:
En mai fait ce qu'il te plaît...
l'éphéméride effeuillé...
ta table moins chargée (foutoire?) que la mienne: le vent peut-être plus fort chez toi qu'ici.
l'une après l'autre
les feuilles tombent
le vent ne sait choisir
la première
@ +
Si on pouvait dessiner des roses vertes sur le papier de la machine à calculer !!!!
Quel mois !!!! Tu es extra !
Super ton bureau !
Passe un mois de juin aussi rempli avec beaucoup moins de douleurs surtout !
Je t'embrasse fort !!!
Il ne te reste plus qu'une guitare à gratter
Enregistrer un commentaire