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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, juin 21, 2009

Et nos murs persistent, vivent, vieillissent, gardent une belle anarchie, malgré les aménageurs.
Je les aime ainsi, pour un temps, fraternellement, et garde ma navrance pour ceux pour lesquels il est trop tard, trop nombreux
.
les trop rares calades ne me protègeront plus, et les vélos pop, comme les vélos privés, aussi mal élevés qu'à Paris, me frôlent, font bondir mon coeur, quand je m'en vais en rêvant sur les trottoirs
http://www.grandavignon.fr/actu_detail.donut?id=818&cid=9999 (et rencontre pénible le matin)
Les boeufs qui n'étaient pas là auraient gardé leurs cornes, mais les chemises, les jupes, les drapeaux; les femmes et filles trop frêles, étaient vivifiés, secoués, chahutés; durement, gaiement.
suis partie, avec coup de pied virtuel dans le derrière, dans le vent ensoleillé, accueillie en souhait de bienvenue par la parure d'été de la maison qui fait le coin de la rue Violette, vers la Collection Lambert et le vernissage de l'exposition "Roni Horn aka Roni Horn" organisée par la Tate Modern de Londres en association avec le Whitney Museum of American Art.
J'ai suivi Isabelle Hupert comme un pointillé de salles en salles, aimé les grands collages graphiques rouge et blanc, retrouvé les clowns, le pur visage d'une jeune fille, fuit devant une salle de fumée rouge faite pour qu'on fuit, suis passée devant les grands blocs de verre de couleur qui ont du succès.
Il y a les photos et le rythme de l'accrochage, que ce soit dans les séries de portraits ou les contrepoints entre mer, visages, objets, fenêtres etc... il y a quelques slogans.
Il y a surtout pour moi, ce qui me fera revenir pour une longue visite plus en forme (exposition jusqu'au 4 octobre) de très grandes photos d'eau sombre, avec en petites légendes comme en prédelle, des séries de petits commentaires, comme
1 - the opacity of the world dissipate the water - 2 - black water dissipate the opacity of the world - 3 - water is a mysterious combination of the mysterious and the material. Imagine .... (suit une longue phrase, la différence dans la longueur des sentences créant un rythme, une musique virtuelle qui devrait pouvoir être vocalisée)... jusqu'à 45 - the Thames is you. - assez jubilatoire.

retrouvé quelques têtes (dont une que je n'avais pas reconnue), échangé quelques mots, et m'en suis allée avant les agapes

6 commentaires:

joye a dit…

Huppert sans maquillage, c'est quelque chose !

JEA a dit…

Huppert sans couvre-chef inspiré à la Toulon, elle ne sait pas ce qu'elle perd...

JEA a dit…

Mes excuses pour l'aller et retour.
Première photo. Le regard est aimanté par la liquidation totale (pour mettre l'eau à la bouche des passant(es)?). Et par les tumeurs des câbles, des pubs et autres machines à conditionner même l'air.
Mais. Mais comme sous un spot, au-dessus d'une porte ou d'une fenêtre, quels sont ces signes cabalistiques ???

Brigetoun a dit…

des tatouages - très à la mode ici - nous sauve du musée

Michel Benoit a dit…

Ton lien vers les vélopops du grand Avignon nous montre l'affiche impossible : l'image de fond est à l'envers d'abord, c'est un montage de deux endroits différents et les vélos ne sont pas des vélopops !!!
Une affiche pleine de mensonges...
Bravo le grand Avignon !

Nathalie H.D. a dit…

Avignon, merci de ta sagacité de professionnel qui remet les fonds à l'endroit et les menteurs à leur place.

Brigetoun, j'aime ce portrait en capeline! Merci de m'avoir alertée sur la nouvelle expo de la collection Lambert où j'irai, bien sûr !