"Je veux savoir : comment ces deux chats vont-ils pouvoir se croiser sur le fil de l’horizon ?"
moi aussi et c'est ce qui fera de moi, tant que je le pourrais, une contemplative, puisque cela nécessite que l'horizon ne bouge pas.
Et s'il est trop austère, s'il se fait absent, s'il semble que rien n'en peut venir, il m'est toujours loisible de remiser l'idée de curiosité, et à force de concentration de dépasser sa fermeture, d'en faire naître, sourdre, une image d'horizon passé.
horizon mouvant, horizon qui s'efface presque dans l'infini, avec une juste une pointe, pour l'ancrer, et les jeux des nuages, du vent et du soleil, pour qu'il demeure vivant, palpitant, semblant s'évanouir ou butant sur une noire plaque d'orage, et la respiration de la mer emplit tout.
Mais en fait, dans ma présente réalité, mon horizon se limitait à me faire pesante, plus présente au monde, aux nourritures, ou aux produits d'entretien.
Et s'il est trop austère, s'il se fait absent, s'il semble que rien n'en peut venir, il m'est toujours loisible de remiser l'idée de curiosité, et à force de concentration de dépasser sa fermeture, d'en faire naître, sourdre, une image d'horizon passé.
9 commentaires:
Belle photo-essay!!!
:-)
magnifique poésie de mots et de lumière-oui chaque horizon est unique est depuis le premier horizon il y en avait beaucoup de zéros beaucoup de horizon
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lointain comme celui d'une mer inamovible, barré de diagonales comme celui de nos villes,puis si palpable,à portée de main comme une serpillère près de son petit seau bleu, quel sera notre horizon demain?
A vous lire : la preuve que tous les horizons ne sont pas funèbres.
La mer et l'horizon si bleu aujourd'hui calme et parfumé.....
cela vous manque insidieusement
Du moment que cela reste bleu...
Nostalgie de la mer retrouvée
toujours à son plus haut
Brise marine
La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
Lève l'ancre pour une exotique nature !
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages,
Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots ...
Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots !
Mallarmé
Quel horizon pour nos enfants ?
Tu es une "citadine marine", c'est bien chouette pour nous. Moi, la campagnarde terre à terre je trouve mon compte à tes mots et tes images. Crevée par les récoltes au potager et la mise en conditionnement immédiate, je ne fais que passer, mais c'est bien agréable. Merci et bises.
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