pour flatter ma paresse, dans la ruelle, à l'angle de la place, succédant à mon vieux et galant cow-boy, ouverture d'un marchand de légumes, de jambons, de quelques fromages, débutant, offre encore peu variée, mais tout de même du choix, moyennement cher, et vendeur quasi gentilhomme - lui souhaite succès mais le garderai seulement comme dépannage
et en face le petit restaurant, sympathique, où l'on déjeune, je pense, dans une cour jardin et qui ne semble pas avoir un succès foudroyant - il y a aussi maintenant, rue de la petite Fusterie, en place du charmant décorateur si anglais qu'il n'avait aucun objet british, mais une conversation légère, une boutique de sandwich et tartes salées qui a conquis un coin de rue avec des tables accueillantes. Notre quartier s'humanise.
à l'heure du goûter, les socialistes avignonnais disponibles ont accueilli, avec grand plaisir en leur terre de mission (ou presque) Vincent Peillon, attendu un peu les deux locaux de la liste
toisé et admiré le Rhône, puis m'ont raccompagné chez moi. J'ai hésité en ouvrant ma porte mais étaient tout de même trop nombreux, les ai laissé continuer, ai arrosé, pris mon traitement, les ai retrouvé à l'Hôtel de Ville, pour une série de prises de parole, sur l'aménagement du Rhône, sur la nécessité de voter et l'appel aux jeunes
Le meeting vauclusien avait lieu à Morrières.
Brigetoun, elle, a essayé de tirer quelque chose des photos prises, s'est changée, a fait brûler des pommes de terre une fois de plus,, est partie à l'Opéra regarder et écouter Lucia di Lammermoor, en coproduction entre les opéras de Marseille et Avignon
Brigetoun, elle, a essayé de tirer quelque chose des photos prises, s'est changée, a fait brûler des pommes de terre une fois de plus,, est partie à l'Opéra regarder et écouter Lucia di Lammermoor, en coproduction entre les opéras de Marseille et Avignon
C'était, avant mon arrivée à Avignon, le seul opéra "bel canto" (Verdi étant à part) auquel j'ai assisté, au Châtelet, il y a quelques années, avec mauvaise humeur (erreur de billet), surprise, un certain plaisir et un fou rire au moment des saluts.
Je me suis acclimatée, et j'ai été capable de trouver qu'il s'agissait d'une superbe musique. Belle direction d'Alain Guingal, un décor très romantique qui n'était pas toujours à mes yeux d'un goût parfait, une mise en scène que j'ai préféré oublier par moment, une belle distribution, avec dans le rôle d'Enrico Marzio Gozzi, une belle autorité, une voix qui s'accordait magnifiquement avec les choeurs et les cuivres, une Alisa à la jolie voix Murielle Tomao, un bon Raimondi Mirco Palazzi. Lucia, Désirée Rancatore, de belles vocalises, une voix souple et expressive, mais malheureusement (cela ne semblait gêner que moi et ma voisine devenue quasiment amie) une fâcheuse tendance à nasiller dans les passages tenus. Et dans le rôle d'Edgardo, Vittorio Grigolo, que nous avons beaucoup aimé, une voix chaude et tendre, une énergie (peut être un peu trop poussée dans les cris).
Deux trop longs entractes et nous nous sommes fait nos adieux peut être jusqu'à l'année prochaine. pommes de terre, morue et draps.
Je me suis acclimatée, et j'ai été capable de trouver qu'il s'agissait d'une superbe musique. Belle direction d'Alain Guingal, un décor très romantique qui n'était pas toujours à mes yeux d'un goût parfait, une mise en scène que j'ai préféré oublier par moment, une belle distribution, avec dans le rôle d'Enrico Marzio Gozzi, une belle autorité, une voix qui s'accordait magnifiquement avec les choeurs et les cuivres, une Alisa à la jolie voix Murielle Tomao, un bon Raimondi Mirco Palazzi. Lucia, Désirée Rancatore, de belles vocalises, une voix souple et expressive, mais malheureusement (cela ne semblait gêner que moi et ma voisine devenue quasiment amie) une fâcheuse tendance à nasiller dans les passages tenus. Et dans le rôle d'Edgardo, Vittorio Grigolo, que nous avons beaucoup aimé, une voix chaude et tendre, une énergie (peut être un peu trop poussée dans les cris).
Deux trop longs entractes et nous nous sommes fait nos adieux peut être jusqu'à l'année prochaine. pommes de terre, morue et draps.
10 commentaires:
Un gentilhomme pour vous dépanner, il y a plus triste...
Des commerces qui changent , certains qui ouvrent, d'autres vivotent...(il est pourtant sympathique à première vue ce petit restaurant...)
Après 2 jours d'abstinence, te retrouve avec plaisir bien pourvue de nourriyures terrestres et autres..
me faut maintenant réintégrer mes terres et me décider pour qui voter...
magnifique poésie- les fleurs perdus c'est comme une promesse de douceur oui parcequ'on a eu l'expérience du parfum sur le vent de notre vie alors la promesse est toujours là.
belle journée magique chère Brigitte que vous avez décrit.
merci.
"pommes de terre, morue et draps."...une nouvelle devise de survie...que demanderait le peuple en plus...
de la diversité dans la musique peut être...
Suis aussi spécialiste pour brûler les pommes de terre, les oeufs et les casseroles...surtout si j'écoute Lucia di Lammermoor " Mi colpi di sua voce! Ah quella voce, me qui nel cor discesa"....
Ces draps usés me font penser à Reggiani et son pigeon blessé...
http://www.youtube.com/watch?v=aqSyn7obiRc
Je vois que tes journées sont toujours aussi bien remplies !
Bonne fin de semaine....et biz
J-L Mélenchon me semblerai plus à même de rassembler, son discours est net et sans ambiguïté.
un problème avec la date choisie pour nous abandonner - et ici une des têtes de file avec lequel j'ai fait la campagne des municipales m'est assez hostile, les communistes oui (surtout localement) mais je reste marquée par ce qu'ils étaient - et puis le manifesto me convient
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