J'ai trouvé, en raclant bien, un restant de force ou d'énergie, ou d'envie, pour aller en fin de matinée, tout à côté, dans la belle chapelle des templiers du Petit Louvre, assister, un peu au hasard, au spectacle de Khalid K
sur le programme, ceci qui, avec la proximité, m'avait tentée, tout en sachant que rien n'est plus trompeur que ces quelques lignes présentant les spectacles
"Il invite le public à un voyage musical, ludique et poétique. Paré de sa voix, de trois boîtiers enregistreurs et de quelques accessoires, il est seul sur scène, mais il semble plusieurs à se dresser devant nous. Il construit, au fil de son histoire, qui devient peu à peu la nôtre, un paysage sonore d'ici et d'ailleurs. "Je suis une ferme, je suis le ressac, je suis un cow boy, je suis la jungle, je suis le village rassemblé le soir autour des souvenirs des anciens..." KHALID K
et; cette page, trouvée au cours d'une très brève recherche avant de partir, http://www.loreilleenfeu.fr/archive/2009/01/15/khalid-k-bruiteur-chanteur-musicien-conteur.html (d'où provient cette photo)
"Il invite le public à un voyage musical, ludique et poétique. Paré de sa voix, de trois boîtiers enregistreurs et de quelques accessoires, il est seul sur scène, mais il semble plusieurs à se dresser devant nous. Il construit, au fil de son histoire, qui devient peu à peu la nôtre, un paysage sonore d'ici et d'ailleurs. "Je suis une ferme, je suis le ressac, je suis un cow boy, je suis la jungle, je suis le village rassemblé le soir autour des souvenirs des anciens..." KHALID K
et; cette page, trouvée au cours d'une très brève recherche avant de partir, http://www.loreilleenfeu.fr/archive/2009/01/15/khalid-k-bruiteur-chanteur-musicien-conteur.html (d'où provient cette photo)
et c'est drôle, sans vulgarité ni méchanceté, c'est une vraie musique de voix, de bruits, démultipliés, superposés, opposés, très souvent belle - des enchaînements souples, des reprises. Il mime ou évoque de loin, il passe du haut de contre baroque au vieux coq, à la porte qui grince, à l'avion de passage, la trompette tibétaine, le chanteur country, le pistolet, les campagnards se hélant, le chant classique arabe, le bombardement etc... et avec une bande préenregistrée et celle qu'il enregistre et passe en léger différé il crée des dialogues, des symphonies, des foules. Un très joli moment (avec juste une fin qui s'effiloche un peu)
et puis, après le déjeuner, me suis enfoncée dans un sommeil dont je n'émergeais que pour y retomber, abandonnant les quatre pantalons et les blouses amples aux teintes toniques de mon tas de repassage, toute idée de nouvelle sortie dans la ville, toute lecture.
J'ai trouvé, en émergeant pendant que le soir tombait, plusieurs vidéos de Khalid K sur myspace, dont celle ci qui reprend plusieurs moments (il en manque de très bons qui sont peut-être sur les autres) du spectacle http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&VideoID=34293796
J'ai finalement, le soir descendant, repris "le verbe" dans "Interzone" de Burroughs
"Alors je rameute mes vieux potes et on passe de chouettes soirées à écouter la machine à laver nous seriner Sweet and Low et Lessiveuses's Boogie ; et la sinistre écrémeuse, vivant fossile, aussi aigrie que du beurre de yak rance, cavale après l'aspi; feulant tel en léopard. La banlieue renferme assez d'horreurs pour rassasier un millier de castrats..." (passage tout public)
J'ai trouvé, en émergeant pendant que le soir tombait, plusieurs vidéos de Khalid K sur myspace, dont celle ci qui reprend plusieurs moments (il en manque de très bons qui sont peut-être sur les autres) du spectacle http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&VideoID=34293796
J'ai finalement, le soir descendant, repris "le verbe" dans "Interzone" de Burroughs
"Alors je rameute mes vieux potes et on passe de chouettes soirées à écouter la machine à laver nous seriner Sweet and Low et Lessiveuses's Boogie ; et la sinistre écrémeuse, vivant fossile, aussi aigrie que du beurre de yak rance, cavale après l'aspi; feulant tel en léopard. La banlieue renferme assez d'horreurs pour rassasier un millier de castrats..." (passage tout public)
et je pense qu'il me faut une forme plus lisse, j'hésite, ouvre des livres ou des fichiers, j'oublie mon but et c'est "l'enfer est vert" de Leslie Kaplan http://www.publie.net/tnc/spip.php?article227 (pour présentation, premières pages, achat éventuel) et après la fin de ces 42 pages :
"et pour le dessert
é goiabada cascao com muito queijo,
une goiabada avec beaucoup de fromage
dépois café, cigarro é um beijo
de uma mulata chamada ..
et après le café une cigarette et un baiser
d'une mulâtre qui s'appelle
Léonore ou Dagmar...
les oubliés
ils ont des rêves
d'enfants
l'enfer est vert."
"et pour le dessert
é goiabada cascao com muito queijo,
une goiabada avec beaucoup de fromage
dépois café, cigarro é um beijo
de uma mulata chamada ..
et après le café une cigarette et un baiser
d'une mulâtre qui s'appelle
Léonore ou Dagmar...
les oubliés
ils ont des rêves
d'enfants
l'enfer est vert."
je m'installe devant "Falstaff" de Verdi.
9 commentaires:
suis allée chez KHALID K
"l'oreille en feu":
petits bonheurs étonnés et j'ai souri..
J'aime beaucoup Leslie avec qui j'ai fait aux Mureaux un atelier d'écriture et qui est restée une amie très chère. Bonne journée à toi. Prend ton temps de repos, comme notre président !!
Il faudrait au moins que j'aille voir cette expo à la chapelle du Miracle.
l'enfer est vert-igineux...
J'ai beaucoup aimé ce bruiteur qui commence seul et multiplie voix et sons cours de son numéro .
Le festival est fini?
Tu joues les prolongations, avec bonheur.
encore trois jours pour une partie du off, et puis notre petit festival jazz, mais fatigue prime
Tu sais, ces nuages blancs me font penser qu'Avignon a élu un nouveau Pape, mais au lieu de l'ordinaire, un mec sans trop d'intérêt, ils t'ont élue, Attachée Culturelle. Vive surtout ton esprit de partage.
Que ne vous ai-je découvert plus tôt!
j'aime beaucoup vos reportages sur le festival, ils m'auraient inspiré quand j'y étais
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