commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, août 24, 2009

Ce qu’était Toulon pour une Brigetoun de passage.
De l’amitié attentive, notre envie de nous être doux, des nouvelles en conversations tranquilles, Brigetoun poids mort en état de retour à la vie
ne se secouant que pour le plaisir du cours La Fayette,
la chaleur du jardin, et la douceur des soirées, des retrouvailles,
un grand lit dans une chambre fraîche derrière des persiennes,
les yeux et les mains pêchant dans les bibliothèques, des noms notés, et des plongées, sur un banc à l’ombre, dans un peu de Nerval, de « Robert Franck » par Philippe de Jonckeere http://www.publie.net/tnc/spip.php?article30
et un peu de Proust, pour y trouver dans notre août virulent :
« Je m’amusais à regarder le carafes que les gamins mettaient dans la Vivonne pour prendre les petits poissons, et qui, remplies par la rivière, où elles sont à leur tour encloses, à la fois « contenant » aux flancs transparents comme une eau durcie, et « contenu » plongé dans un plus grand contenant de cristal liquide et courant, évoquaient la fraîcheur d’une façon plus délicieuse et plus irritante qu’elles n’eussent fait sur une table servie, en ne la montrant qu’en fuite dans cette allitération perpétuelle entre l’eau sans consistance où les mains ne pouvaient la capter et le verre sans fluidité où le palais ne pourrait en jouir...»

10 commentaires:

micheline a dit…

une oasis bien venue..
et cette infinie subtilité du poète entre le contenant des mots et leur contenu

8:21 AM


Envoyé sur Ce qu’était Toulon pour une Brigetoun de passage....
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pierre a dit…

Lumière d'été blanche implaccable les yeux clignant s'abaissant se réfugiant s'immergeant sur et dans la page fluide en lecture de Proust.

JEA a dit…

J'aurais aimé vous prêter les "Voix du Pamano" (Jaume Cabré) à lire derrière les volets des arbres, à l'ombre fraternelle de vos hôtes.

Michel Benoit a dit…

Tout à l'heure, je serais à Puget-Ville. Et j'espère bien que nous ferons une escapade vers la mer...

Muse a dit…

plaisir à te retrouver ressourcée par cette visite toulonnaise; je regrette parfois de ne pas avoir des persiennes en bois!

Gérard a dit…

Quelques lignes de Proust ne peuvent pas faire de mal

Brigetoun a dit…

poue grapiller dans les livres c'est une maison bienheureuse (pas que ça)
Muse, moi aussi, j'ai du bois mais pas les persiennes, donc je vis (avec mes gros murs et mes rares ouvertures) dans une fraîcheur relative mais dans l'obscurité au lieu de la douce pénombre. Ce que je préfère, mais on n'en trouve plus guère et je ne connais pas le nom, ce sont les jalousies, les persiennes dont on peut remonter plus ou moins la partie basse.

joye a dit…

Merci pour la visite, brige, je ne connais point du tout Toulon.

Brigetoun a dit…

en dehors d'une petite trace des fortifications et de mauvais aperçus du marché du cours La Fayette (pour moi LE MARCHE) tu n'as rien vu là, ni le Faron, ni le Coudon, ni la rade, ni les jolis quartiers un peu campagnards

claire a dit…

Merci pour ce vent poétique et vos photographies pleines de délicatesse.