Et puis je me suis arrêtée et j’ai tout effacé, par maladresse. Pourtant j’aimais cela, un peu étonnée, parce que cela sortait de mes goûts, qui vont plutôt à la matière, à l’abstraction, mais la mise en page, le souvenir éventuel de l’orient, réinventé, était ferme, la facture savoureuse - quoiqu’il en soit j’ai tué le tableau.
L’eau est devenue indistincte, ne restent que le pas vif d’une passante, une masse qui me déguise, et une gamine qui fuit ma sottise et grimpe pour sortir du cadre, espérant retrouver plus loin le contact froid qui commençait à monter le long de ses jambes.
7 commentaires:
Ample hampe de lampe...
Et la lumière fût... éclairant tes soirées. Qu'elle soit douce à tes yeux, cette lumière!
Fantastique, ta première image avec cette descente de gouttière qui traverse l'image, eau virtuelle irrigant le tableau
Géniale ta première photo, où fusionnent peinture, photographie, et visiteuse...poètesse va ! ! !
Te voilà bien éclairée pour t'adonner à ton passe temps favori.
revu le tableau ce matin en passant à la galerie - j'étais tout de même étonnée, en fait la jeune fille sort de l'eau et grimpe un talus, mais c'est bien plan et sans ciel
Oui, surprenante première photo !
Et pour illuminer ses nuits , elle
branchait son livre de chevet ....
Image surréaliste ou l'envers vaut l'endroit
Enregistrer un commentaire