et l'exposition (à loisir) de David Tresmontant, à laquelle j'ai trouvé du charme
et sous le coeur décapé
me suis installée pour une "cour d'amour"
Guillaume de Machaud, le cher Bernat de Ventadour, en vedette, Vilon, Raimbaud de Vacqueyras, en voisin, et Raimon de Miraval
avec accompagnement de grands coups de tonnerre, et l'arrivée, sous mon oeil inquiet (je n'avais rien prévu) de parapluies dégoulinant, dans la joyeuse pagaille architecturale de cette église, non encore totalement tuée par le redoutable maçon
j'ai un peu abrégé pour profiter d'une accalmie dont le ciel nous faisait grâce, pour faire les quelques mètres me séparant de Saint Martial
attendant en plaisantant avec une fidèle affairée, et en lisant de la bonne littérature (contre les tortures), que commence un concert de psaumes de Mareschal, Sweelinck, Van Noordt, Purcell, Pachebel et Bach, joués à l'orgue par Rosie Ill,
en honneur de l'anniversaire de la naissance de Calvin (qui en interdisait l'usage), dans ce petit îlot au coeur de la Ville qui fête l'arrivée de ses papes
ma carcasse se rebellant (résultat de son exaspération après l'interminable et oiseuse introduction qui nous avait été infligée), je suis partie avant la seconde partie qui concernait le 19 ème et le 20 ème siècles - le ciel devant moi, au but de la rue Joseph Vernet, se déchirait merveilleusement, en grandes écharpes caressées par la lumière
8 commentaires:
Le majeur, pour ce dimanche?
Courage, les cieux sont avec nous.
Rafraîchir sa mémoire à défaut des murs.
Réflexion oblige: journée du patrimoine ou fête de la musique?
Une partition est aussi un patrimoine.
Belle balade poétique !
Très agréablement illustrée...
patrimoine en mineur ?
"au nord, il y avait..."
Celle qui boit de la bière ne s'est-elle pas trompée de costume ce matin ? Un de gretchen lui conviendrait mieux !
j'ai eu la même réaction
En parlant des cloches (hihi), j'ai eu peur, j'ai cliqué sur ton lien chez moi et Blogspot m'a dit que tu n'existais pas !!! Mais j'ai vu que tu avais signé brigetou et non brigetoun, alors OUF !
Et ravie, comme d'habitude par la visite-en-photos, merci beaucoup.
Bravo pour votre blog & votre mise en "vie", de cette parcelle de planète qui s'appelle Avignon.
Sans tabou parisianiste ("bon ton"), ni localismes excessifs une sensibilité d'un monde qui va...mais surtout qui reste témoin du passage des hommes : l'universel
A ben lèu
Sèrgi
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