commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, octobre 17, 2009

« Les auteurs et les livres qui nous ont apporté quelque chose ayant répondu à notre curiosité, lorsque celle-ci avait la fraîcheur de la jeunesse, sont des facteurs particuliers qui existent à nos yeux, avec le temps, comme substance même de la connaissance : notre intellect les a tant avalés, digérés et assimilés que nous considérons leur usage général et leurs suggestions comme des certitudes ; nous ne sommes plus conscients de leur présence parce qu'ils sont sortis de notre horizon. Ils sont devenus une part de notre histoire personnelle, une part de nous-mêmes très souvent... »

Henry James

« De cette lecture, de ces angles vifs, d'où je lis en retour Blanchot, Bataille, Beckett, Faulkner – le sentiment désormais que certaines réalités ont besoin d'être nommées pour être visibles : qu'en les désignant, un livre ne fait qu'abattre des cloisons et passer la lumière – qu'en les nommant, il rend possible le trajet propre à la reconnaissance : celle du monde, des corps, des langues, et des frères en partage qui les parlent. »

Arnaud Maïsetti

« Sur la scène du texte, pas de rampe : il n'y a pas derrière le texte quelqu'un d'actif (l'écrivain) et devant lui quelqu'un de passif (le lecteur) ; il n'y a pas un sujet et un objet. Le texte périme les attitudes grammaticales : il est l'oeil indifférencié dont parle un auteur excessif (Angelus Silesius) : « L'oeil par où je vois Dieu est le même oeil par où il me voit». »

Roland Barthes

« L'écrivain, le lecteur sont des solitaires. Le rêve d'un contact par solitude.

Art de la solitude. Art d'une communication dans la solitude. Art d'une communication qui ne rompe pour rien au monde la solitude et l'épouvante du monde borné de mort ; une communication toujours hébergée dans la solitude. Rêve curieusement inspiré. »

Pascal Quignard

juste pour me fare plaisir, lectrice que je suis.

8 commentaires:

Michel Benoit a dit…

Solitude ? Quelle solitude ? La solitude, ça n'existe pas : ça se cherche !

jeandler a dit…

"S'il vous plaît nous laissez écrire
Ce que de bouche n'osons dire."

Pascal Quignard, La barque silencieuse.

Gérard a dit…

Accord parfait avec Pascal Quignard,

jedaen a dit…

Brigitte, c'est la fantasmagorie de l'esprit-c'est la chance en l'art et la vie ha ha!
Je connais un artiste qui dessinait dessus les pages d'un livre.
belle journée magique.
hugs.

jedaen a dit…

et je voulais dire la fantasmagorie c'est un commentaire sur la poste précédente.

jedaen a dit…

mais peut-etre on pourrait le dire pour cette poste aussi!

mais je faisais la référence sur l'art abstrait...en orange.

joye a dit…

J'avoue que la forme de Lydia Rump ressemble vivement à un jambon, ou mieux, à un rump roast.

J'aime surtout la tête de l'homme de brigetoun qui semble très content que tu sois de retour et bien lassé par les autres attentats contre l'art de l'expo que tu nous racontes.

;-)

arlette a dit…

"Le rêve d'un contact par solitude " difficile de partager ce qui nous touche ..