commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, octobre 21, 2009

Les yeux effleurant la lumière directe, en face, juste à la bonne hauteur pour une première attirance, anticipant la suite, la volée qui s'en éloigne et reste baignée cependant dans la même clarté diffuse - je le sens, le sais sans le voir - une main s'agrippant au bois de la rampe en y progressant par petits bonds, je monte, me hissant - pensant « je gravis » - aidée par la profondeur, la longueur, la douceur des degrés comme on savait les dessiner en ce siècle lointain, du moins là où l'on disposait de ces amples espaces voués à une calme solennité, au pouvoir ou à la pensée, matérialisant l'aisance.

En fait ce n'est pas mardi que je l'ai gravi cet escalier, cloîtrée que j'étais par une absence de but, des pluies intermittentes, comme dit la météo, et un poing d'acier qui me fouaillait, mais samedi. Et après la visite des salles d'exposition, avec intérêt, recherche aussi sincère que possible de mes réactions, et le léger sentiment de jouer, oh avec retenue bien entendu, cela se doit, sur la même scène de théâtre que les rares visiteurs, suis redescendue, avec, comme toujours, une envie de danser, et je le faisais intérieurement, distraite un moment, seulement, par le jeu, le rythme adouci des marches en sous face de la volée supérieure, avec toujours la simplicité presque la naïveté de l'affirmation des structures de ce bâtiment (sincérité soigneusement évidente, devenue parure).

16 commentaires:

micheline a dit…

le ciel d'automne se faisant de plus en plus grincheux,tu vas pouvoir puiser aux ressources cachées de ton chez toi.
pour nous: seulement une présence fictive en un lieu où les êtres deviennent cendres.

albin, journalier a dit…

harmonie des mots et du bâtiment.

Michel Benoit a dit…

J'y suis allé à nouveau...

pierre a dit…

Certaines marches ont une douceur
qui demande à être éprouvée, à petite touche, prenant son temps, grimpant ou descendant, que l'ascenseur d'aujourd'hui généralisé lui a enlevé, relégué qu'il est dans quelque réduit obscur où l'on évite de se montrer.

Gérard a dit…

des pluies intermittentes,...c'est déjà du spectacle !

Chr. Borhen a dit…

Gérard, si j'étais la patronne du lieu, je vous remettrais le Commentaire d'or 2009.

Anonyme a dit…

:-))

Brigetoun a dit…

Gérard est hors catégorie une fois pour toute

Muse a dit…

La vieille Charité possèdent les mêmes et les pareils. Pour l'instant je vise la rampe qui me ferait un bon exercice pour mon épaule. Bonne soirée

Gérard a dit…

Comment dois-le prendre...hors du sujet ?

Chr. Borhen : Alors j'attends de Or ?

Brigetoun a dit…

médaille d'or hors concours ou in vitam aeternam

micheline a dit…

j'espère que rien de fâcheux ne t'est arrivé...

micheline a dit…

mais je viens de te voir chez tanette!!

Brigetoun a dit…

Micheline je me demandais pourquoi tu pensais que quelque chose de facheux pouvait m'être arrivé mais maintenant c'est moi qui me demande cela pour toi : impossible de rentrer dans ton blog (et je suppose que tu ne vois plus le mien)

micheline a dit…

en effet, j'en suis restée à mercredi.mais je vois les comments , comme tu peux en mettre sur le mien!!
serait-ce une histoire de la nouvelle version de bloger?? je n'y comprends plus rien
on verra.
bonne journée.

Brigetoun a dit…

je ne eux ni te lire ni commenter, et tu n'apparais plus dans les fils RSS (et ici trois billets depuis) reviens à la formule normale de blogger. Tu es le seul blog qui ai cet aspect