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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, janvier 26, 2010


C'est dimanche aujourd'hui.
L'air est couleur du miel.
Me recueille en bouche.

Rester en ce matin,
les cloches dans le bleu,
c'est dimanche aujourd'hui.

Alacrité de l'air,
goût de café, de miel,
me recueille en bouche.

Amis, je voudrais tant
que ne passe le temps,
c'est dimanche aujourd'hui,
me recueille en bouche.

Bon, même pas vrai, on était lundi et l'on est mardi (mais le ciel est celui de lundi matin). Pour les « impromptus littéraires » http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear le texte (vers ou prose) devait débuter par « C'est dimanche aujourd'hui. L'air est couleur du miel » et, au creux des draps, ai noté ceci avant de me rendormir douillettement.

Journée qui s'est couverte de gris, et carcasse qui m'exaspère parce que, avec col roulé et parka (sagement, le manteau de velours s'étant révélé un peu trop léger le matin) suis partie en fin d'après midi vers la fiesta d'inauguration avec Michel Vauzelles et les deux avignonnais de sa liste du local de campagne, marchant d'un pas qui s'est fait de moins en moins dégagé à mesure que le froid pourtant peu intense me refusait, et j'ai eu le temps de me dire qu'il n'était peut être pas judicieux que je m'extasie sur mes retrouvailles avec cette adresse (celle de la campagne faite, en dissidence, pour les municipales dont j'ai gardé un bon souvenir) de saluer deux ou trois têtes, de prendre une photo très floue pendant que mon malaise montait à l'assaut, jusqu'à me forcer à m'assoir en catastrophe, à attendre un peu, à fourrager dans mon sac, sortir mon téléphone et appeler un taxi pour me repénater avant l'arrivée du personnage principal, les discours et les petits fours. M'est avis que je vais attendre d'avoir vu petit toubib avant de prendre des engagements.
Et égoïstement, me suis régalée d'un peu de chocolat et d'un tilleul, tout doux, tout doux.
Ah si ! le matin j'avais contribué, assez sommairement, guère capable de mieux, à « j'ai aimé » http://jaiaime.blogspot.com/2010/01/jai-aime-redescendre-du-pays-des-grands.html surtout à cause d'une photo prise en sortant de chez moi.

15 commentaires:

MATHILDE PRIMAVERA a dit…

"C'est aujourd'hui dimanche...", une vieille chanson qui colle parfaitement avec ta photo trouble que j'aime beaucoup car on dirait une photo d'antan prise par un grand photographe, il y a une ambiance particulière, c'est bien aussi des fois les photos floues !
J'espère que ton malaise n'était que le signe d'une hypoglycémie, le fait peut-être d'avoir marché le nez en l'air, ou de voir toute cette organisation politique qui ne te va peut-être en aucune façon !

micheline a dit…

se repénater: quel joli mot et quelle bien heureuse chose..quand tout grisaille à l'horizon..
tout doux..tout doux...pour pouvoir repartir...

Nathalie H.D. a dit…

J'aime énormément ta photo floue, ton traitement sepia lui va très bien.

J'espère que le malaise n'était que passager. Grand bleu et mistral commencent aujourd'hui, ne sais si c'est un temps qui te convient mieux ?

J'ai bien aimé ces mots "c'est dimanche aujourd'hui, l'air est couleur du miel" - ai commencé à écrire quelques mots, pas assez pour publier. A retravailler ou seront oubliés ?

Et enfin une note d'une parfaite imbécile: c'est où le local de campagne ?

Brigetoun a dit…

125 rue de la Carreterie - la petite place de la fausse église

Anonyme a dit…

Comment vas-tu ? Premier mot bien nécessaire quand le malaise est à l'horizon. Je te suis au fil de tes promenades depuis quelques jours en silence, les mots me paraissent dérisoires si on ne prend soin d'y inclure la charge de tendresse : mon amie a perdu son frère jumeau (47 ans, AVC) et je ne peux que l'embrasser. Dans ces temps je regarde, j'engrange et chez toi il y a toujours quelque chose de précieux à engranger. Prends bien soin de toi... Ici, il fait si froid que les vieux que nous sommes vont au petit pas, le froid fatigue les vieux coeurs. Le plaisir de te lire réchauffe sacrément : Merci.

Michel Benoit a dit…

POésie et POlitique ne feront jamais bon ménage.
Mais que fait la POlice ?
« Pô pô pô dis... »

Brigetoun a dit…

Po pô pô dis, mon frère ! t'as raison
Moi y en a pas bouger sauf pour opéra ce soir j'espère -- et on verra après
(je somnole et engraisse)

Brigetoun a dit…

et grand merci à l'anonyme, qui m'intimide

JEA a dit…

le flou et la couleur de la photo la rendent hors temps
encore plus précieuse comme un instant échappant à la guillotine des horloges

Duszka a dit…

Anonyme est Duszka après erreur de manip ! IL fait très froid, j'ai les doigts gourds

arlette a dit…

Et le coeur en breloque .....quand on voudrait ne plus entendre et s'évanouir en coton léger
Courage au bon goùt de miel et l'amitié en compagnie

Gérard a dit…

C'est très bien, on dira que nous sommes dimanche toute la semaine

Brigetoun a dit…

à mon âge c'est un peu ça - ça me joue même des tours

Elise a dit…

Donc opéra j'espère !

joye a dit…

Tu écris encore et toujours superbement, j'espère que c'est apprécié là-bas.

;-)