Brigetoun, aventurière au tout, tout, tout petit pied
pâtes au curry, martini, senteur de la mer, deux soeurs et des mouettes au ras du crâne
douceur d'un jardin qui s'éveille de l'hiver
printemps dans le quartier, odeur de glycines et de terre chaude
second matin au jardin et déjeuner amical
dans le tournant de l'après midi, rythme de la nature dans les toiles de Serge Pagnol
en longue promenade dans l'une des deux expositions de la Villa Tamaris, à La Seyne, de l'autre côté de la rade
et coup d'oeil aux tableaux de Jean Luc Guérin, de forces diverses (certains fort beaux), avant un diner-anniversaire dans un des charmants petits jardins du Mourillon
Puis le port, au crépuscule, en allant au Palais Neptune écouter Mendelsohn, Rachmaninov et le concerto de Bizet pour s'endormir avec l'âme joyeuse et légère
Départ vendredi matin, sous la pluie – une bande de micro-brouillard blanc, gouttelettes jaillissant sous les roues des voitures, une zone indécise brune et noire pour témoigner de la campagne, le toit bas des nuages blancs flottant sur une brouillasse grise
Et une éclaircie à Arles, pour la visite de l'exposition du Musée d'Arles Antique, autour de la tête de César (ne l'ai pas photographie, ai préféré Lépide)
Quand nous montons, pénétrons dans la montagne, le ciel se déchire pour montrer sur les croupes des draperies chatoyantes de tous les tons de verts, avec des troncs nus blancs ou gris et des cerisiers chargés de fleurs. Plus loin, en suivant la corniche des Cévennes, les flancs verts, noirs ou bleus et des rangées de troncs élancés de conifères comme des colonnades.
Vallée du Tarn et un arrêt à Sainte Enimie pour déclencher un déluge.
Retrouvailles familiales dans un hôtel de bord de route près de La Canourgue, et départ bien trop tôt le matin pour préparer une salle à Marvejols, pour notre assemblée
ce qui m'a laissé le temps d'une courte ballade dans les rues que j'aime pour acheter des sucreries
inauguration d'une stèle, avec force officiels et des gens que j'aime retrouver, au bord de la rivière. Vin d'honneur, déjeuner dans un village haut perché et retour, sous un ciel variable
avec un arrêt au viaduc de Millau, pour que les courageux grimpent en quête d'une semble-t-il très belle vue sur la chose, pendant que je me contentais d'admirer le ciel, les zones claires et les nuages de pluies passagères
lessive, massacre des photos, continuation de l'opération engraissage. Voilà, voilà
11 commentaires:
cette stèle ? en mémoire de l'abbé Lucien Oziol ?
oui - c'est grâce à lui que je vais à Marvejol depuis si longtemps
Brigetoun en voyage ... ça fait du bien ces couleurs !
lu "massacre des photos" et, d'insurgation, ai renversé du café. Les tableaux de Jean-Luc Guérin me plaisent énormément. Le reste aussi. Bon, n'ai plus qu'à chercher une éponge pendant mon ravissement.
j'ai rajouté des tonnes de lumière et les ai aplaties - bon je m'étais rendormie, faut que j'émerge, et vite
Et plein d'occasions de se baigner !!!
pas fou ? nous ne sommes pas des parisiens ! (enfin si, moi un peu encore, mais pas du genre sportif)
Waooooooooooooouh, quelle énergie dans ces visites !!
Que de choses en quelques jours !!!
un tourbillon d'idées émergent ...
Lepide est plus intéressant sous la grandeur doré
Quand aux mouettes et goélands ils s'améliorent en looping croisés
Pas vu la moitié de tout ça!!!!Bravo c'est un peu le parisien qui ne monte pas sur la tour Eiffel
J'en ai la tête qui tourne...
Des tonnes de lumière. Tu en as rajouté, dis-tu. Tu parles comme un peintre que tu es.
Quel voyage!
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