Quand le mistral vous fouette de froid durement, ou quand vous êtes engourdis au coeur de la masse gelée de l'air d'hiver, en longues troupes suppliantes, vous avancez, serrés, pressés, contre le ciel, et je vous suis, ou je l'imagine.
Et toujours nous restons attachés à notre place, dans l'impossibilité de nous fuir.
7 commentaires:
Pitié pour ces arbres en zone de stationnement payant...
Avançons dans la souffrance
Au cœur de cette sous-France
Même sans mistral !
Dédaignant la troupe voiturière
ils s'élancent
bravant le vent
en voilure réduite
les micocouliers de Provence
L'impossibilité de nous fuir... notre triste et humaine condition!
que dire à part "oui", impossibilité de nous fuir...
Courage...fuyons
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