Avignon, ce mercredi,

dans un vent agréablement moyen, qui tentait de masser et d'effacer les rides-fossés de mon visage, au dessus de mes pas de moins en moins crispés, de plus en plus décidés, allongés, le plaisir de sentir, tout proche maintenant, dans la lumière du ciel, le bleu irradié du plein été.

sous la verrière très banque de ma banque, j'ai fait, ravie de l'absence de mon « conseiller » que j'aurais navré, le choix de dépenser ou de me permettre de dépenser ce qu'il voulait mieux « placer »

la lumière, comme toujours, se jouait avec amour sur les murs de Saint Didier et dans un carrefour ombreux un petit parterre frissonnait comme une buée doucement colorée. (mais blogger refuse curieusement cette photo, entre toutes les autres, dommage, j'en fait un fond d'écran)

J'ai mouillé ma terre, j'ai avalé mes cheveux, mais au bout d'un peu moins d'une heure de gratouillage plus ou moins inspiré de mon couteau, j'ai définitivement renoncé à donner forme humaine à ma bonne femme qui restera ainsi. Anatomie personnelle.

Et puis de sieste en lectures, en écoute pas très attentive des débats à l'assemblée (pas sans intérêt du tout pourtant : collectivités locales et la clause de compétence générale), la journée a passé.

Ah oui, au moment où j'envoyai distraitement dans ma corbeille un courriel m'invitant à une réunion, je me suis ravisée (pour les avignonnais que cela pourrait intéresser : transports urbains avec Castelli et Hermelin voir http://brigetoun-avignonmu.blogspot.com/ )