Le grand élan des arbres a conquis la lumière, qui descend et les baigne, vient se jouer sur la masse des feuilles, perce l'ombre vers les troncs,
et sur les toits éclate la gloire des jours d'été.
Les martinets, peut-être, ou autres, moi je ne sais, ignare suis, s'élançaient en danse effrénée, joyeuse, piaillante, à midi, au dessus de moi, tant nombreux mais si prestes que je n'ai pu les saisir.
C'était grande joie, bonheur de la peau, détente de la nuque, caresse dans le dos, et puis la langueur, et la tendresse des ombres lumineuses.
12 commentaires:
Et maintenant, on va pouvoir se plaindre de la chaleur !
(J'ai commencé...)
Mais ça fait du bien quand même.
Ainsi soit-elle, la douceur.
Lyrique, ce matin
et c'est bien.
Les martinets trissent
les as-tu entendus?
Sinon, ce sont des hirondelles
L'été si attendu ! Avec toute cette douceur, normal que nous ayons été si impatients de le retrouver !
Enfin la pause ......et la nuque détendue.....
Belle et douce journée qui s'annonce
Arlette
Dans la beauté du chant et du bleu se trouve le calme d'une plénitude de rêver...
J'aime beaucoup ce texte !
Y'a de la joie! Bonjour, bonjour les hirondelles
Y'a de la joie! Dans le ciel par dessus les toits
Y'a de la joie! Et du soleil dans les ruelles
Y'a de la joie! Partout, y'a de la joie!
Ch Trenet
Cette dernière ligne : perfection.
J'ai essayé aussi de capturer la danse des hirondelles, martinets ? Hier soir, dans la douceur du couchant, j'aurais bien aimé en emporter un peu chez moi.
ah le soupir d'aise que ça fait, et lire la dernière phrase c'est la cerise sur le bien-être, quel partage
et Brigetoun lisant cela ruisselle devant son ordi et tend le bras vers le brumisateur
La chaleur bien maitrisée est un nectar
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