Halles d'Avignon – et guère plus

Comme, sur Facebook, Jean-Luc Pommereau me demandait de lui raconter les halles, s'il regarde, en voici un petit échantillon, pris quand j'y pensais, et que j'attendais, brièvement, d'être servie.

Ai ramené de quoi faire cure de fraîcheur, vinaigre, huile, patates, gelée de romarin et provision de morue, ai demandé à traiteur et volailler s'ils seraient ouverts début août en prévision d'un éventuel passage de carnivores (puisque le boucher près de Saint Agricol n'existe plus)

ai appris, navrée, que mon presque ami corse avait cessé ses va-et-vient entre l'île et nous et mis la clef sous la porte. Me faudra trouver autre chose que saucissons de sanglier, de chèvre ou lonzo à mettre dans ma valise de visiteuse. Me faudra me rabattre sur le brocciu, la tomme de Filetta (s'il en a) du fromager, et en passer par les biscuits à l'anis industriels.

Et puis ai fait cuisine, l'ai mangée, me suis prise pour un bébé et me suis bornée à une digestion quiète et somnolente (je vais finir par trop grossir). Me suis battue avec une idée de texte, ai été vaincue. N'ai pas repassé (la pile va finir par s'effondrer).

Ne suis pas allée soutenir une des troupes qui jouent encore. Avais décidé d'aller, dans la nuit, à la collection Lambert, écouter des dj's. Et puis, non... attendrai demain.. ou dimanche, à ma porte... ai regardé Alphaville.