Plus seule ce matin que toujours
jour neutre
murs sans couleurs -
se conformer à ce vide -
marcher sans pensées
entre les corps indifférents -
regarder sans voir
le monde comme un bloc
une masse claire, assez, et indistincte -
y avancer
comme un ludion
dans un bocal
pour l'atelier à partir de « Il reste » de Fabienne Courtade sur Liminaire http://www.liminaire.fr/spip.php?article760
En vérité, en ce jeudi, me sentait en douce déliquescence, à l'unisson de plante aimée, en songerie cloutée de petite douleur, juste ce qu'il fallait pour tenir ancrée, un peu, au bout de longue chaîne, dans le réel, en néant peuplé d'images, en dérive sur textes effleurés, avec de brusques lumières, en paresse tout simplement, peut-être.
11 commentaires:
Ton "néant" me plait bien.
moi c'est la "douce déliquescence", (pense souvent à toi)
Pourquoi me vient-il à l'esprit cette phrase de Chateaubriand : Il est des paroles qui ne devraient servir qu'une fois?.
En vérité, cette douce déliquescence est une ouate pour ma paresse.
les reflets de béton emmurent les transparences...les fleurs déjouent l'opacité...et la cigale imperturbable s'accroche à son chant...
sûrement pas seule, mais comment faire?
"cloutée de petite douleur", ne faudrait pas trop
Une douce déliquescence n'est pas neutre et dénuée de sens..ation.
Et cette fenêtre qui semble ouvrir sur un mur .... effet d'optique saisissant
En pensée
AA
Misons à 300% sur la paresse et non sur le reste !
La paresse devrait être bien plus exploitée que cela par nos contemporains qui s'agitent souvent, mais on ne sait pas pourquoi et eux non plus d'ailleurs !
Et puis il y a ceux qui sont mal a'c un panier...
On est jamais con tant !
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