Beau ciel – petite incursion en ville – farniente debout (oui) dans cour – et trop de temps passé à me limiter dans mon évocation de la nouvelle collection de très courts textes de « Publie.net » nommée « stigme.99 » (leur prix est de 0,99 euros, devriez essayer, de belles choses, pour s'habituer à lire sur écran sans se ruiner) pour http://brigetoun.wordpress.com ce qui s'est traduit par des morceaux de pommes de terre devenus charbons et une casserole à tenter de récupérer.
Je me borne à reprendre deux paragraphes de récents convois des glossolales http://leconvoidesglossolales.blogspot.com/
Il était encore un peu trop tôt dans la saison, et nous avons eu du mal à trouver un restaurant qui accepte de nous servir, vers quinze heures, assiettes de carpaccio et salades. Notre table était noyée de lumière, mais un petit vent très léger tempérait la chaleur. Je regardais tes bras dorés dans le soleil, et parfois ton visage. Pour éviter de parler, tu regardais ton assiette ou, à travers les branchages qui nous en séparaient, l'agitation absente de la petite place.
31 mai
Je suis bien arrivée hier soir. J'ai entendu à la radio ce matin que vous étiez encore noyés sous la pluie. J'étais déjà si désolée de vous laisser ainsi... je me suis sentie vraiment lâcheuse. Ici la matinée était radieuse, avec juste un filet de brise, qui n'arrivait pas à retrousser les feuilles de mon petit citronnier, qui ridait l'eau sans créer de clapot dans le port, là, sous ma terrasse, qui était juste ce qu'il fallait pour alléger l'air. Je suis passée vers onze heures chez Jean pour lui amener la valise que tu m'avais confiée. Il finissait d'installer les quatre tables qu'il a obtenu de mettre en terrasse. C'est à son image, simple, sans rusticité artificielle. J'ai beaucoup aimé la décoration du restaurant que je n'avais vu qu'en travaux. Il a ouvert depuis une semaine et il m'a semblé très content. Il était complet hier soir. Bien entendu il y a ce long week-end de vacances. Mais je pense que le bouche à oreille va jouer. Je dine chez lui demain avec les X. Et, bien entendu, je lui ai promis que je t'amènerai le mois prochain si, comme je l'espère, tu peux te dégager et venir passer quelques jours. J'y compte. Tu sais que tu me l'a promis. C'est à cette condition que je t'embrasse.
5 juin
9 commentaires:
J'aime beaucoup le citron qui n'a pas du tout l'air pressé. ;-)
Pour faire belle récolte, il faudrait six troncs. ;-)
Oui j'irais bien un soir m'attabler à ce resto ouvert depuis une semaine ;-) Fiction ou non, il me semble hospitalier avec son air rustique.
Un citron bien doux puisqu'ici règne la bonne humeur.
A travers les branchages, un échange de regards...
Je réserve pour le restau et je regarderai tes bras dorés au soleil...
"Je suis bien arrivée hier soir. J'ai entendu la radio ce matin" et trouvé le thermos, le café et le sucre, la certitude de reprendre mes petites habitudes très vite, dès demain sans doute, du moins je le souhaite, pour retrouver les endroits fréquentés, paumée et brigetoun en tête de liste des lieux à atteindre après dépaquetage :-)
grand plaisir de vous retrouver - imagine dépaquetage
Pendant lectures passionnantes il y a aussi les oeufs qui éclatent au plafond
citron oui mais avec un bon filet de Colin blanc
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