commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, septembre 20, 2011

comme ce qui pourrait être au dessus de moi, I would prefer not to, je ne préférerais pas...

non ce n'est pas ça, et puis cette voûte plate, fière de sa permanence entêtée par dynamismes contraints, et de sa fine sculpture sous le barbouillis bleu écaillé, voilé par la pénombre, se dissocie de moi... elle veut

comme le sol donc, I would prefer not to, j'aimerais mieux pas...

mais ce n'est pas exactement ça - et les dalles irrégulières, polies par les siècles et les foulées, brillant doucement dans un reflet de lumière comme marbre soyeux, à l'usure gorgée de pas anciens, me refuse fraternité

comme le mur... non, je me détourne, ai trop de goût pour lui, son baroquisme de joyau éteint, il me lancerait dans monde vivant

comme ce mur morne, par sa rêverie sans but ni souvenirs précis, I woud prefer not to, je préférerais ne pas

Je ne suis pas, ou je suis n'importe qui, tout le monde, me reste le « pas »

9 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Chaque image évoque un passé lointain mais se fonde sur un présent indicatif. Seuls les messages gravés dans la pierre gardent à jamais leurs secrets. Je voudrais en connaître le sens... mais... i would prefer not to.

Lautreje a dit…

délicieuse ambiance

jeandler a dit…

Un travail de scribe
I would prefer not to
Bartleby

Il y a des jours comme ça
où l'on préfère raser les murs.

Brigetoun a dit…

voilà qui devrait me confirmer dans mon intention d'arrêter
Parce que, dois je l'avouer, j'aimais bien ce qui prouve ma dramatique auto-complaisance

joye a dit…

Beau poème, j'aime surtout les échos de "I would prefer not to" illustrés par le mur qui essaie de s'effacer tout en étant obligé de rester.

jeandler a dit…

Pas question d'arrêter !
Quelle drôle d'idée
Que deviendrions-nous ?

Brigetoun a dit…

internet regorge de vrais talents

Josée Marcotte a dit…

Non, non, non, faut même pas penser arrêter... Ça nous prend le talent de Brigetoun dans le paysage des mots...

Gérard Méry a dit…

L'avant dernière me plait beaucoup