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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, octobre 05, 2011

Matinée

Il y avait sur mon chemin, sous un ciel bleu vivant d'air, la lumière avec une infime annonce de la fraîcheur à venir... pierres et fontes frottées d'argent.

Il y avait un arbre, le premier, qui oubliait déjà qu'il avait porté des feuilles.

Il y avait, au dessus du chemin du retour, la plaque bleue qui se solidifiait, avec juste un nuage filant pour dire l'atmosphère.

Il y avait la lumière qui se faisait chaude et dorée, et le laurier silhouetté sur le mur, cachant l'irruption rose des dernières fleurs.

Il y avait la légèreté des feuilles, les fruits pendants, un arbre qui amorçait le virage hors de l'été.

Il y avait une des petites bonnes femmes de Titou qui se prélassait dans la tiédeur ronde de l'air et le souvenir du poids de la chaleur, entourée par les images printanières qu'elle avait choisies pour y croire.

11 commentaires:

chri a dit…

Il y avait vos mots comme un joli début de journée...

D. Hasselmann a dit…

Je me dis que vous avez peut-être réussi à photographier le trou dans la couche d'ozone !

arlette a dit…

Il y avait .....ton regard sur chaque chose de la vie comme un doux rappel

Lautreje a dit…

il y avait cette douceur et ce calme en te lisant.

jeandler a dit…

Atmosphère, atmosphère...
bien douce et tendre.

Michel Benoit a dit…

Mince, si les arbres commencent à perdre leurs feuilles, on va se croire en automne alors !

Brigetoun a dit…

il est seul en cet état, étais ébahie (entre coin place de l'horloge et place du change)

Pierre R. Chantelois a dit…

L'exception qui confirme la règle? Et cette exception est bien belle en regard de ces pauvres arbres déjà dénudés. En terminant, j'aime bien ces petites bonnes femmes de Titou... Titou? ;-)

Brigetoun a dit…

Titou, surnom adopté par la sculptrice

joye a dit…

Il y avait le plaisir de te suivre de loin avec mes yeux.

Gérard Méry a dit…

...il y aura encore ! !