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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, octobre 04, 2011

Nous approchions de la guerre. L'hiver avait lancé ses éclaireurs, et les arbres dans leur effort pour résister à la surprise des assauts, palissaient, rosissaient de tension, et peu à peu fléchissaient, abandonnaient la lutte.

En bordure de la place, une section, vêtue de noir, avec un guilleret plumet jaune, se tenait en bon ordre, prête pour le service, écoutant

sa musique jouer une polka piquée avec énergie, pour se donner allant.

Mais la lumière, quand se posait sur les pierres, n'avait pas encore brillants couteaux de gel, mais paume pleine de miel.

9 commentaires:

chri a dit…

C'est exactement ça: La lumière paume de miel...

Lautreje a dit…

oh cette paume ! une merveille !

micheline a dit…

Abandonner la lutte ou préparer un peu de miel pour l'hiver

mémoire du silence a dit…

J'aime et je pose mes lèvres sur cette paume pleine de miel

Pierre R. Chantelois a dit…

Dans ce texte que vous nous offrez tout n'est que douceur. J'ai cru relire le Cantique des cantiques :

Tes lèvres, ô fiancée, distillent le miel vierge. Le miel et le lait sont sous ta langue; et le parfum de tes vêtements est comme le parfum du Liban.

Un texte d'une rare beauté que nous distille comme des grains de semence l'auteure

Michel Benoit a dit…

Tiens, des petits jaunes !

joye a dit…

Je te verrais bien danser un polka, brige !

Brigetoun a dit…

plus fait depuis l962, sous les arbres de ce qui était alors le Centre américain, dont peu sommes à nous souvenir, boulevard Raspail, dans la nuit, sous les arbres du jardin, pour le bal de l'école (oh quelle remontée de jolis souvenirs)

jeandler a dit…

Un mot : polka !
et de jolis souvenirs surgissent
chez Temporel à moins que ce soit au Bulier

Si tu reviens jamais danser chez Temporel
Un jour ou l'autre
Pense à ceux qui tous ont laissé leurs noms gravés
Auprès du nôtre ...