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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, octobre 15, 2011

nada - d'où rêve

Coeur en joie, mur accueillant peu à peu la descente d'un soleil et en prenant étincellement, mais petits agacements... refoulés à la lisière, pour rester en équilibre... et douleur rodant, s'installant, menaçant de prendre gouvernance du cerveau, d'anéantir toute pensée... menace tenue fermement à distance.

un peu cassée, mais sans gravité... sève et petite joie involontaire persistant, incorporant les bobos.

Journée sans ambition, lecture lente et goutteuse, cirer pour le plaisir de l'odeur, petit tri, ni absence ni corvée... savoir la lumière proche, penser aux aimés.

Dolce, seulement de moins en moins dolce avec la descente du soir, et j'ai renoncé au premier concert de l'orchestre d'Avignon, à Sibelius, au cinquième concerto pour piano de Beethoven...

D'où : un nouveau rêve du http://leconvoidesglossolales.blogspot.com/

J'ai rêvé que je revenais, je le sentais, sans certitude, oui, il me le semblait, dans une petite rue bordée d'un long mur - celui d'un jardin, je le savais - et devant une porte entrouverte. Je la poussais en gravissant les trois marches usées du seuil, et me trouvais devant une longue allée au dallage moussu, entre deux murs – celui de gauche couvert d'une treille agonisante, et l'idée du jardin s'est effacée – qui filait jusqu'à la porte d'une maison, très loin devant moi. Elle m'a été familière et je ne reconnaissais rien. Je me suis avancée, effleurant sans glisser les cailloux humides, un peu agacée par la sensation d'étrangeté que me donnait cette aisance, longeant un tas de planches, une brouette, les éléments d'une échelle posés au sol. Une impression de chantier à l'abandon, que les premières feuilles mortes commençaient à recouvrir. J'ai relevé un râteau couché en travers du passage, et, comme je me redressais, m'est venue l'idée que ces travaux expliquaient mon étonnement – je connaissais sans doute cet endroit dans son état futur, quand serait achevé le chantier qui devait me le rendre familier. J'ai glissé dans l'éveil, gardant l'impression désagréable de ma stupidité.

6 octobre

9 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Ralentir le rythme du jour pour s’adonner à une lecture paisible ne devrait jamais être un luxe... Le corps a des revendications que devrait écouter le cœur en confiant le tout à la raison.

Michel Benoit a dit…

Mais où est donc cette rue... ?

D. Hasselmann a dit…

Ces pelles se seraient donc transportées d'un chantier l'autre ?

JEA a dit…

les trois marches usées d'un futur deuil...

Brigetoun a dit…

Je t'ai eu là Michel - une allée qu'on ne voit pas d'habitude, rue du Portail Benson je crois

Brigetoun a dit…

ou rue Horace Vernet, sais plus

Lautreje a dit…

moi aussi j'aime cirer pour le plaisir de l'odeur ...

arlette a dit…

Lanterne chinoise et Bambous .....
dépaysement ou rêve en marche et il n'y a là aucune "stupidité " enfin j'espère ....

jeandler a dit…

Ici également une odeur de cire...
Impasse et glisse
une journée douce.