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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, février 29, 2012

ce qui ne fut pas


On sort de la rue des Fourbisseurs, pour prendre la branche nommée rue de la Principale, on grimpe la douce pente de la place de la Principale qui s'évase lentement, en regardant, en haut, à gauche, émerger le clocher.
On arrive devant la porte des Pénitents blancs, les deux colonnes, les deux pénitents agenouillés et on attend devant la porte basse, à côté, celle qui est sous une grande fenêtre ouverte depuis le vide, avec les autres spectateurs, on rentre, en petite bousculade courtoise sous la voûte de l'entrée. On attend un peu. Et puis, on passe devant les coupeurs de billet. Je me débrouille pour obtenir de m'asseoir sur une des chaises pour retardataires ou auxiliaires du spectacle, sur le côté gauche, au bout de l'allée.
On regarde deux spectacles donnés par de couples de jeunes danseurs coréens... et on n'a trouvé à peu près aucun renseignement sur cela qui n'est donné qu'une fois – juste :
«Dans Pause Philo, Lee Hyun-Bum et Choi jin-ju évoquent avec la fraîcheur de leur jeune âge et une bonne dose d’humour, les relations hommes - femmes dans une Corée où le poids des traditions est encore très pesant.» et l'on sait qu'ils sont lauréats 2011 d'un concours à Séoul
et puis
«The smell of rice cook, Hee-jung Kim et Su-yun Yi ont été repérés lors du Festival Modafé à Séoul, un des nombreux festivals consacrés à la danse contemporaine. The smell of rice cook évoque la culture coréenne, ses traditions ancestrales, confrontées à la réalité du monde d’aujourd’hui. Ces jeunes chorégraphes, avec beaucoup d’inventivité et de dérision, mettent ici en avant un élément central de la culture asiatique, le riz.»
Seulement, voilà, moral et carcasse, jouant l'un sur l'autre, collaborent en une crise de refus spécialement violente au moment de partir, alors on lit cela, on remplace sa robe par un jean et un pull, on s'allonge, on essaie de ne pas se mépriser et d'imaginer ce qu'on n'a pas vu.
Sauf que, j'ai pris cette photo parce que je l'aime bien, pour ses rebonds, que la lumière était celle d'aujourd'hui, mais je serais sans doute arrivée par le haut, par la rue Rouge.

10 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

ET vous aviez raison de prendre cette photo qui ne laisse pas indifférente tant elle reflète un siècle qui nous est méconnue, nous d'un autre continent. Un continent qui a trop tendance à oublier le patrimoine d'un autre âge.

Brigetoun a dit…

on baigne dedans ici, visible ou en traces cachées dans une cour, contre un mur... et c'est une des rares richesses de la ville (qu'il faudrait pouvoir maintenir)

jeandler a dit…

La lumière, en rebonds, dansant, arrondissant les angles. Superbe. Eblouissante.

Michel Benoit a dit…

Presque des Hivernales au printemps...

Dominique Hasselmann a dit…

Pénitents blancs du début, rue Rouge à la fin : il va falloir que la maire d'Avignon invente une rue Bleue !

(Je constate avec plaisir la disparition du code avec lettres illisibles à recopier pour montrer qu'on n'est pas des robots.)

Brigetoun a dit…

ça m'exaspérait - mais du coup je fais le ménage aux spams

arlette a dit…

Mais oui bravo pour le code et la rapidité mais nous n'y pouvons rien je crois ? chaque blog est particulier
Merci toujours de belles images sous des angles et lumières différentes
mine inépuisable

cjeanney a dit…

(alors, si vous n'y êtes pas allée, j'étais avec vous !:-)) (et le nom des rues m'enchante)

Brigetoun a dit…

et je suis si contente de vous retrouver ici - merci

Gérard a dit…

jolie lumière sur le mur de la tourelle