Ce serait ne pas pouvoir regarder la violence de la lumière qui abolirait le ciel, être aspirée avec l'azur, l'éternel azur, sa sereine ironie, et deux petits nuages qui passaient par là. Ce serait sentir le sang battre dans ses yeux. Ce serait penser aux trous noirs.
Ce serait lever les yeux sur un bleu improbable, violent, mais tout aussi profond, un bleu qui ne surplomberait pas la rue mais infuserait l'air au dessus de la ville. Ce serait pour renforcer cette sensation de réel, un très léger réseau de voiles qui glisserait à sa surface, qui, en creusant l'espace, lui mettrait une borne, le rendrait presque tangible. Et je resterais un moment, sur le seuil, charmée par la délicatesse de ce ciel.
Bien trop occupée à vivre pour faire quoi que ce soit d'autres, en ce dimanche, donc je reprends deux paragraphes ayant fait partie de convois http://leconvoidesglossolales.blogspot.com/
11 commentaires:
Imaginons un instant que nos yeux, qui ont le privilège d'élever notre regard vers le bleu azur, soient recouverts de paupières fixes ne visant que le sol... Brrr
Dans le ciel, ce qu'on voit et les autres.
l'immensité et même plus encore !
Hors d'ici, le ciel est noir.
Tout aussi oppressant
et avec des trous...
Alors... bon ciel !
D'ailleurs, il faisait très beau hier après-midi, bon soleil, vent très léger, promeneurs au rocher...
Les voiles dans le ciel ...
Voilà un beau "rien "
et souvent que l'on souhaiterait frapper délicatement à la porte de votre vie et s'entendre répondre : "occupée..."
Vivre est une occupation à plein temps. Comme je te comprends.
Amitiés.
Roger
Il faisait beau certes, mais le froid m'a retenue à l'intérieur, alors le bleu du ciel...
oh mais ce sont d'anciennes photos, sans rapport avec la réalité du jour, les photos du convoi des glossolales
logiciel ..joli ciel
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