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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, mars 01, 2012

Le jour en plus


Jour en plus, le 29, mais ancré dans la semaine, mercredi donc.
Air doux, toute petite brise pour faire visage frais, ombres dessinées, la place de l'horloge sous les armes, bacs bien en ligne,

rangées de parasols, de platane et lampadaires pour veiller sur l'anarchie disciplinée des tables, en attente du printemps qui se presse,

des convives qui vont venir, et certaines ont décidé de croire au printemps, nous rendant un peu déplacés avec nos blousons, manteaux, canadiennes...

ramilles qui se risquent -
Brigetoun en courses utilitaires, en pas envie grande de trouver mots, ou en renoncement à...

Dans l'après-midi, se persuader que tout est bien, et partir attendre de se faire tancer par petit toubib, avec Farigoule Bastard puisque son histoire, rapportée par Benoît Vincent, dort un peu (pourtant savoureuse) dans le Cybook et que le Kobo s'est coincé (première fois) juste avant de partir.
Et justement, trouver qu'on a bien de la chance de marcher dans nos rues, surtout là, près du fleuve, où c'est plat.
«Plein de cailloux, de roches aiguës, et de nids de poules soudains. Il faudrait encore gravir cette sente presque rendue au sauvage, déjà les prunelles et les cynorhodons arrachent le coton sur le dos, les manches, les mollets. Comment peut-on vivre plus égaré encore ? Que moi ? Il semble que rien ni personne n’a fait signe dans ce désert végétal, qu’aucun être humain n’y a forgé son domestique. Il y a de loin en loin des marches plus hautes qu’un chien. Effrayantes. Cette vieille folle. Farigoule Bastard s’accapare l’intermittence du chaos, se faufile enfin en fabriquant son rythme. N’est-il pas dédié à la marche. Il pense. Après le raidillon, la sente emprunte longuement le faîte d’une petite bête de colline. La mer ici, elle est fossile...»
Profiter de la conscience de petit toubib qui se consacre vraiment à ses patients et avancer de 65 pages.

Repartir avec le soleil,

dont le ciel saluait l'au-revoir en jouant, avec retenue, de tons pastels,

saluer le souvenir de l'exposition en cours chez Lambert, passer à la pharmacie, reprendre la rue Joseph Vernet, en suivant la descente de la nuit

qui s'installait sur la place pour ponctuer le retour dans l'antre.
Voilà, voilà.

9 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Un jour complet. Et ces terrasses qui déjà s'ornent de beaux parasols. A faire rêver d'envie les amoureux des saisons douces. Il y a dans la vie un luxe qui s'oublie dans le cours des heures, c'est le choix du rythme.

Dominique Hasselmann a dit…

Petite lueur rouge des stops de la voiture (dernière photo) sur le rempart : le soir avancé ressemble au matin annoncé.

Lautreje a dit…

Farigoule ne te raconte pas de faribole !

j'avais envie de jouer avec ces sons !

Lautreje a dit…

Effectivement le vérificateur des mots est devenu presque indéchiffrable, tout comme chez toi, alors je le retire, je verrais bien si j'ai des spams. belle journée à toi !

jeandler a dit…

"La mer ici, elle est fossile."
Peut-être, encore, peut-on y ramasser quelque coquillage et entendre près de l'oreille le bruit des vagues et du vent ?

Michel Benoit a dit…

Il était bien beau chez nous, ce jour en plus.

joye a dit…

ahlalala, on dirait que le printemps est de voyage chez toi. J'espère qu'il nous reviendra un de ces jours !

Gérard a dit…

six jours de soleil,de belle neige et de chaleur... tel fut mon quotidien..samedi retour ouf

Muse a dit…

me souviens d'un repas pris à 3 sous un de ces parasols... un coucou de Marvejols!