Et mille plumes
s'envolèrent dans le soleils
et mille petits poissons
d'argent s'élancèrent dans un rayon en gigotant
et mille chevaux
accoururent à travers steppes, montagnes prairies
et mille et plus sourires
éclatèrent sur des visages
et mille feuilles
dansèrent sur leurs branches dans un filet de brise
et mille pervenches se
penchèrent pour murmurer une nouvelle
et mille taches de lumière
se posèrent sur la terre
et mile, mille, mille
baisers s'écrivirent, volèrent vers ta joue si neuve
Evviva Emile ! Tanti
auguri ! La tia zia you salue tu est el muy querido ! – je
m'embrouille là !
Ma questa mattina de
mercoledi una donna ha detto : «Benvenuto Emile ! Baci bacini
baciotti» et c'est très bien dit, je crois.
Et à midi ta photo sur
Facebook avait été aimée 95 fois et commentée 56 fois.
Le ciel le matin se
voulait obstinément gris, se reposait, quand suis allée te poster
petites choses d'un mâle kaki et d'une blancheur douce.. mais s'est
mis à notre unisson au fil du jour.
Et comme tu es encore
indulgent et peu sachant, je peut tenter
Ciao Emile
Sei una meraviglia – hai
le più belle delle quancie, la più bella bocca e manine come
gioialli.
Li fringuelli, le
pervinche, la luce, le foglie, le tortore, anche i nostri cuori,
cantano la tua venuta.
Et puis, comme tu es très
loin, ai vaqué un peu et suis partie quand la nuit s'annonçait vers
l'opéra pour la création en France de «The secret agent», un
opéra de Michael Dellaira, lauréat du Concours Armel Opera
Competition and Festival, organisé en octobre dernier à Szeged en
Hongrie, dans la mise en scène de Sam Helfrich pour le Centre
contemporain de NewYork, avec les artistes du Centre Contemporain de
New York et l’Orchestre Symphonique de Szeged, sous la direction de
Sarah Jobin.
Opéra inspiré par le
livre de Conrad - histoire des espions, terroristes, anarchistes, et
agents provocateurs d’une puissance étrangère non nommée,
agissant à Londres, au début du XXe siècle., de Verloc (Nicolas
Rigas) agent secret, infiltré dans le milieu anarchiste, impliqué
dans la préparation de la pose d'une bombe à l'observatoire de
Greenwich, et de sa femme (Adrienn Miksh)
J'avais fait un tour sur
internet à l'heure du thé et trouvé une vidéo
une musique classique
influencée par le jazz fluide, rythmée disait en gros la petite
lettre de l'opéra, en fait plutôt une comédie musicale classique
avec quelques recherches musicales fort sages, et moins de rapidité.
Un décor complexe mais astucieux, des costumes « d'époque »,
une mise en scène d'une simplicité un peu indigente, ce qui ne
pourrait être pas mal mais amollit l'ensemble et finit pas donner
l'impression d'un Broadways endormi.
La troupe des chanteurs
est bonne, s'ils ne sont pas excellents acteurs.
À l'entracte comme je
trouvais cela agréable, mais sans plus et que j'avais une forte
propension à bailler, j'ai été fort tentée de m'éclipser. Suis
restée cependant, et j'ai bien fait parce que la dernière partie du
second acte, le moment dramatique, est de bien meilleure qualité et
fait la part belle à Winnie, Adienn Miksch qui est très bonne.
Voilà, voilà, un jour de
plus.
16 commentaires:
La bienvenue à Emile!
Un nouveau jour dans la vie d'Emile, qui a bien de la chance d'avoir une telle tia... Beau jour Brigitte !
Emile, le lettré, lira un jour Jean-Jacques Rousseau (musicien, lui aussi, par ailleurs) !
Tia o prozia ?
E perché in italiano?
perché il papà est italien et qu'il est né en Italie où il vivra sans doute
bienvenue à Emile, oui !
Emile bacci ...non...due mille.
Une naissance exceptionnelle dans une famille aimante soulignée de si belle façon. La langue italienne est une berceuse à elle-seule. Bienvenue Émile. Evviva Emile !
ben suis désolée Emile mais tu tombes sur le jour de mon plus beau four depuis longtemps et de loin, à moins que tu l'ai provoqué, auquel cas te pardonne
Il est téton petit navire ? divine enfant
Rousseau, musicien ? Piètre, ma foi.
Un jour de plus, un jour de moins.
Les petites et les grandes énigmes pullulent dans notre blogosphère... Décidément, je ne m'y ferai jamais ;-)
pas d'énigme Pierre, juste un bébé nommé Emile dans la famille - tel plaisir que c'est ce qui orientait mes derniers jours et que j'avais trop envie de le mettre là - mais la famille est avec raison sourcilleuse et n'aime pas être affichée
Avec retard (mais hier malade malade et loin de tout) bienvenue de tout coeur à Emile ! Et grosse pensée per la zia.
Bonne analyse, comme souvent Brigitte. Effectivement la seconde partie était plus intéressante, surtout pour moi qui n'ai rien vu des sous-titres de toute la première partie. L'extrait, au moins, nous épargne les grossières erreurs de la traduction sur la fin.
l'arrivée d'un petit d'homme est un cadeau de la vie. Bienvenue Emile !
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