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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, avril 11, 2012

Billet vaille que vaille pour satisfaire Paumée


indistinct ciel gris indécis de l'aube– Brigetoun, un peu après cinq heures, à la limite de l'éveil et une gorgée de café froid et parfumé mêlée à une cuillère de miel – la conscience qui vient pendant que la bouche se réjouit et un jeune rompu une fois encore...
ciel qui est ce qu'il peut et veut, et une Brigetoun rendormie en remords souriant...
ciel gris, à en faire frissonner un peu une Brigetoun qui part dans la ville, vers dix heures, après longues hésitations-renoncements à une partie de son trop long et ennuyeux programme.
Ciel gris que perce lueur douce à l'heure du thé, et Brigetoun qui obéit à l'ordre de Paumée, vaille que vaille, et sans idée ni mot à sa disposition.  

Matin aux Halles peignées pour l'arrivée de la sève et du printemps,

plantes renaissantes à discipliner et, en dessous, pots en foule pour cours et balcons.

Brigetoun tentée, mais ne pouvait en porter, avait déjà de ternes Mona-Lisa, des Noirmoutiers à pelures légères, asperges blanches, vertes et violettes, tomates noires, poires conférence, sar, colinot et loup, et un gros sac de linges et vêtements à charrier

Sable brun ocré en pyramide écroulée, aux belles cassures anguleuses, et sourire de plaisir instinctif et sans raison,

râteau, chantier à l'abandon, Brigetoun passant,

qui avait, dans le fond de son sac noir, petits sachets prélevés sur d'autres belles pyramides, grises de grains de lavande écrasée

ou rose parfumé et teinté de chair de fleurs mourantes.
Brigetoun accumulant, au fil des heures, mini catastrophes, trop nombreuses et dérisoires pour être évoquées, et s'abritant derrière sa maladresse pour renoncer au repassage.
Voilà, c'est fait - Paumée sois satisfait (et pas de commentaire sur la qualité, je t'en prie), fait vite, puisque devrais partir hors remparts, à l'opposé de la ville, pour une inauguration de siège de campagne.
Seulement, là aussi, je n'y vais pas : trop loin, nécessite deux taxis, trop triste ciel, et surtout refus de m'engager pour présidentielle ET législatives. Me contente de m'inscrire pour un bureau de vote.
Je suis irresponsable.

10 commentaires:

Pierre R Chantelois a dit…

Pourquoi ai-je une impression tenace que les parfums de toutes sortes doivent embaumer les lieux et les rendre enivrants? Lavande notamment que j'adore et qui me comble d'ivresse lorsque en contact avec mon nez sensible ;-) S'agissant de ce chantier à l'abandon, était-ce en raison de la pause syndicale?

Dominique Hasselmann a dit…

Chantier en cours, tout va bien !

arlette a dit…

Irresponsable ??? que nenni !!
La ronde des objets au gré des pas
J'aime beaucoup tes errances visuelles

Michel Benoit a dit…

Mais comment vivre sans poisson ni pommes de terres ?

Brigetoun a dit…

devrais essayer (j'atteins presque les 41 kgs disent mes yeux exorbités) mais ne saurait en être question - c'est si bon

Lautreje a dit…

j'ai toujours trouvé cela passionnant d'être dans un bureau de vote... et responsable ! ;-)

jeandler a dit…

Mettre mon grain de sel pour apprécier ce sel à la lavande. Suffit-il, en proportion convenable de mélanger les deux ? Tenté d'essayer.

Gérard Méry a dit…

Tu aurais pu distribuer des tracts en faisant ton marché

Brigetoun a dit…

si j'en avais eu - suis un peu trop en dehors du parti, prête à tracter intra muros ce qui semble ne pas être prévu (ou suis pas persona gratta)

Anonyme a dit…

Vous me faites sourire Brigetoun, vos déambulations que vous donnez à lire et un enchantement :-) et la fin du billet rappelle que dans 10 jours il faudra être responsable... ou pas...

Flore