C'était un jour de
grandes circulation dans le ciel, de brusques bourrasques,
d'accalmies, de nuages s'assoupissant, repartant.. et de léger frais
sur les peaux.
C'était un jour de
lumière dans le vert tendre comme coeur de laitue des hauts arbres,
appliqué sur les grandes plages bleues.
C'était un jour de
cloches fendant l'air - cristal sombre se propageant -, se répondant,
circulant sur la ville.
C'était le jour où les
cloches retrouvaient leurs abris dans les tours... mais sont-elles
vraiment parties à Rome, je ne peux le certifier, je n'avais pas
vérifié
Seules restaient muettes
les laïques qui n'avaient pas voyagé.
Mais, voyageuses ou non,
elles n'ont rien laissé tomber dans ma cour, au risque de la dure
terre cuite, et je n'avais que pierre ou bois d'anciennes années,
que ne pouvais m'assimiler.
Et, pour répondre au
prunus de Dominique Hasselmann, en sa version sur ciel bleu du
dimanche matin http://twitpic.com/9765eq,
la glycine s'est voilée dans le contre-jour, a caché son tendre
mauve, et un nuage a choisi cet instant pour courir au dessus.
Dépitée, et fouettée
par une petite rafale, ai ouvert ma porte et suis rentrée.
10 commentaires:
Mots et images forment une union indissociable. Une lecture agréable pour ce lendemain de Pâques. Et si les cloches étaient vraiment en route pour Rome...
Grande circulation dans le ciel, de nuages, de laitue et de cloches. Et cette petite rafale impertinente !
Le prunus parisien salue la glycine avignonnaise de jour ou de contre-jour !
Il y a quelque chose qui cloche dans tout cela : parti ou pas, le printemps n'est pas là !
Notre dimanche de Pâques n'en était pas moins bien ensoleillé comme la plupart des années.
oui le vent a fait le ménage
temps temps arrive doucement à cloche-pied
le printemps arrive doucement à cloche-pied
Elles sont reviendues, mais sans avoir envoyé de carte postale ? OH !
Je ne saurais dire pourquoi, mais pour moi la glycine c'est seulement pavillon de meulière et banlieue parisienne.
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