En passant rue de la
Peyrolerie, repéré pour la première fois le jeu des vitres de la
terrasse du fier restaurant qui a pris place dans ce qui fut le
palais de la commune, comme des menaces au dessus de nous autres
petite foule ambulante (plus de risque n'y a pourtant je pense de
jets d'huile bouillante)
Matinée passée dans le
remords du réflexe (me soupçonne d'un peu de courtisanerie) qui m'a
poussée à mettre un lien vers un billet que n'avais pas vraiment lu
parce qu'il citait un nom et renvoyait à deux textes que j'avais
trouvé importants – sans lire ce qu'il contenait de blessant.
Et puis ce mot que je
banalise, comme beaucoup, mais en fait pour conjurer ma crainte, la
connaissance que j'ai de ma fragilité, ma peur de cette souffrance,
le souvenir d'un temps où me suis trouvée derrière une fenêtre
qu'on ne pouvait ouvrir, parce qu'un ami de mes parents l'avait
préconisé (et merci aux toubibs qui ont jugé que non et ont
organisé mon séjour à côté de...)...
Il n'empêche que
l'irresponsabilité, la légèreté de cette fausse lecture rapide me navre.
13 commentaires:
Le mystère des fenêtres. Il nous faudrait un jour nous pencher sur cette curiosité que nous inspirent ces fenêtres aux rideaux et volets clos.
la spontanéité généreuse me semble aux antipodes de la cour-tisanerie
c'est passé - état de fatigue et vulnérabilité en ce moment cause énorme bazar lancement collec papier et précarité environnante - mieux retendre les frontières, pas la première fois - amitié !
Les fenêtres sont parfois des succédanés de guillotines.
Ou des miroirs pour voir dans les coins ....
lectures en diagonale ou effleurées n'est pas péché, qui ne l'a fait?
Internet pays où l'on signale/corrige/ crée à partir d'/erreurs.
Tellement mieux que les univers qui nous forçaient
à les figer et nous poussaient à les justifier.
Originale ta prise de vue, effectivement, ça fait un drôle d'effet.
Souffrance...derrière une fenêtre que l'on ne peut ouvrir : ça me parle...surtout en ce moment.
mes amitiés à elle
La fenêtre qui fait au monde son cadre :)
Des jets d'huile bouillante ?
Prendrait-on les passants pour des frites ?
Je n'aime pas les frites!
J'aime beaucoup cette photo des fenêtres !
— Vont-elles battre et se briser sous la poussée du mistral s'engouffrant ?
— Non, parce que le mistral ne s'engouffre pas dans cette rue...
:D)
En tout cas, je ne les avais jamais vues ouvertes.
Insoutenable légèreté de l'être...
moi non plus je n'aime pas les frites
moi non plus Michel je ne les avais jamais vu ouvertes (et comme je n'ai jamais déjeuner chez Etienne je ne savais pas que la terrasse était complètement vitrée)
quant au mistral s'engouffrant !
Courte tisane et bon thé ...en terrasse.
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