Réveil un peu avant sept
heures et sensation de ne pas avoir mon soul de sommeil... ciel
clair, vie souriante, sauf bien entendu cette histoire d'iPhoto, et
puis de tâtonnement en tâtonnement, de paresse en raison, trouver
remplacements plus ou moins acceptable, se dire qu'autant s'en
passer, ne pas entamer réparation par téléphone interposé....
Lire de belles choses,
flotter, faire un peu de ménage, s'ébaubir en ma simplicité humble
de jardinière catastrophique de la vingtaine ou presque de vraies
olives qui semblent vouloir persister... faire des projets, toujours
pas de repassage, déjeuner (plaisir de la seconde des trois tomates
du jardin de mon vendeur et de cette odeur dès qu'on plante couteau
dedans) – rêve un peu au soleil dans vent doux, décider de
renoncer à la petite laine où m'étais blottie – siester
partir avec robe de gros
coton sur pantalon dito et découvrir que le vent était là, encore,
mais qu'il faisait délicieusement chaud, un peu trop pour cette
tenue, sans plus...
aller sourire, hocher la tête et sourire de nouveau, à la Condition des soies, avec les taïwanais ou hongkongais (ah oui malaisiens aussi) du Möbius Strip Theatre et voir «la Cité de la distorsion»
aller sourire, hocher la tête et sourire de nouveau, à la Condition des soies, avec les taïwanais ou hongkongais (ah oui malaisiens aussi) du Möbius Strip Theatre et voir «la Cité de la distorsion»
aimer bien ou plus et ne
savoir qu'en dire – un danseur en complet veston, un chanteur
chaman, un (je crois) danseur et joueur de tambour et un travail
assez formidable de vidéaste.
Plus sensations
qu'explications – le conflit entre «l'urbanisme accéléré et la
culture traditionnelle», de la solennité, du sourire, de l'effroi,
un cercle de caillou qui est signe de tradition mais où le caillou
central que l'on pose et que l'on reprend pourrait être l'homme –
trois parties distinctes,
la première avec des images abstraites, fusion, tourbillon,
pulsations de ligne, comme force de vie et un chant pour accueillir
le dieu,
une partie avec des images
du danseur, retardées et simultanées, puis des formes géométriques
générées par lui et je ne sais si c'est là exactement que se
situe le second chant «Gaya»
… Et donc pourquoi
utiliser les bâtons pour nous séparer... (des chants aux
paroles d'une banalité étonnante quand on les a entendu sans
comprendre)
la dernière avec des
images de ruines modernes, et de tourbillon de faux et une mélodie
ancienne
Tout le monde, garçons
et filles,
Dansez ensemble pour le
rite,
Chatons et dansons pour
le plaisir....
Un
ensemble donc, je le découvre, plein de bons et sains sentiments,
une sensation entre sacré et tremblement (avec pointe d'ironie) en y
assistant. Effet de carcasse qui grognait?
Un
retour de musicien en musiciens, de refus souriant de tract en refus souriant..
en
saluant au passage le restaurant du président
Cuisine..
ai
arrosé, en m'attardant un peu rêvant à on n'en sait rien, et suis
partie en léger retard, notant que le théâtre de l'Oulle semble
tenir un succès (sans doute le flamenco, toujours beau)
ai
suivi le bout de rue Joseph Vernet, pour aller à Calvet,
paresseusement, écouter Georges Perros, Jean Vilar, voisins
d'éternité, concert lecture par Lavaudant et Miossec
mais,
était-ce ce nom, me suis heurtée pour la première fois à la
grille fermée et à l'écriteau «complet» - ai hésité un peu à
presser le pas pour aller à la chapelle du Verbe Incarné écouter
les poèmes de Damas, mais alors que j'en ai désir, la flemme,
l'envie de goûter la lenteur et le rien que tant aime ont été le
plus fort
et
suis rentrée en dégustant la lumière de fin de jour, tout doux,
tout doux, renonçant d'avance aux autres projets plus ou moins
fermes pour la soirée.
9 commentaires:
En passant, le Festival d'Avignon a fait l'objet d'une belle critique dans le quotidien Le Devoir de Montréal : Festival d’Avignon 2012 - Une première semaine dans les étoiles
Le spectacle du du Möbius Strip Theatre sur «la Cité de la distorsion» m'aurait beaucoup intéressé. Encore une fois un tour d'horizon très riche et fort varié.
la pancarte "complet" ? on dirait un veston...
J'ai une de ces flemmes... !!!
Merci encore chère Brigitte,oui c'est tout un chant pour acceuillir un dieu, les édifices qui jouent avec la lumière,les musiciens, tes mots sacrés parcequ'ils construisent un monde-les musiciens. les acteurs, merci encore pour me laisser entrer dans ton monde.j'étais la encore au festival.
je t'embrasse!
belle continuation magique parce que je... mais aussi parceque je t'aime et je veux que tu t'amuses!
a bientot.
Madeleine
voilà qui est gentil.. mais comme Michel j'ai une de ces flemmes ! et un spectacle très désiré dans un gymnase qui me met sur le flanc rien qu'en y allant, entrant, m'asseyant...
ah prend soin-la distraction va t'aider.
je t'embrasse
Petites olives prometteuses comme certains spectacles.. que je vois sur mon programme Toulon-Liberté pour cette nouvelle saison et qui se présentent chez toi pendant le festival
Je pense que ton festival est comme mon potager...en ce moment, je commence à me lasser des courgettes, mais l'hiver prochain, j'en aurais certainement une envie féroce.
Les musiciens de rues ont ils un concert en salle ?
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