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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, août 29, 2012

Amorcer le tournant


second réveil – rouler hors du lit – pousser les volets bleus – accueil de la lumière – ciel très haut si pâle que ne sais s'il est bleu ou blanc sali
s'attarder sur twitter, pour le plaisir et pour que cesse la lutte intérieure entre projets qui se veulent fermes, noeuds mouvants de carcasse, et tous ces restes de paresse refoulée autrefois
détonations, claquements orageux – lever les yeux – revenir à l'écran

se lever dans un petit vacarme brusque de déluge – trouver la nuit revenue, ou l'idée de – ténèbres, menaces, lumière d'un brun rouge... dans le vague

projets détrempés – frissons – simuler un défi apparemment dérisoire – pieds nus et chemise en chiffon froid et collant – recul – sur le seuil – contempler – esprit vide

entre abandon soulagé, agacement, terreur ancestrale – humble devant les dieux – se moquer de soi – refuser cette auto-dérision - être instinct – le penser, sourire

pluie se fait molle, cesse – trop tard, refus installé – passer l'aspirateur, promener serpillière - regarder montagne à repasser – non, futilité maintenant des cotonnades fines (auparavant, refus pour ne pas ajouter vapeur du fer à la chaleur, et toujours : je déteste ça)

après midi, nuages flânant dans de grosses flaques de bleu - partir chez teinturier - regarder les bras nus, les shorts, les jupes légères - promener parmi eux son j'ai un peu froid sous une veste imperméable

montée douce de la chaleur, nuages en fuite, la lumière jouant avec les reliefs des murs et transperçant, rose, les parasols des terrasses, caressant les visages des assis -
passer à l'opéra, un bon gros moment...

rentrer, classer par date les premiers billets de l'hiver (le plus gros des billets de) – se préparer à être avare pendant une quinzaine de jours

8 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Un déluge qui mène à une inondation est plutôt inhabituel. Et malgré tout garder tête froide à travers un petit vent frisquet. Je vous rassure. Ici aussi les nuages se font pressants... pour nous prévenir de l'arrivée imminente de l'automne.

Unknown a dit…

ah bonjour Brigitte, j'aime beaucoup tes photos. les bijoux du ciel la les gouttes d'eau.

belle journée magique.
je t'embrasse.

arlette a dit…

Les petits gestes tout simples du quotidien !! cela sauve la pensée vagabonde un rien tristounette des "bijoux" tombés du ciel

JEA a dit…

F. Hardy :
- "tu prenais des plaisirs
à faire des ronds dans l´eau
aujourd´hui tu ballottes
dans des eaux moins tranquilles
tu t´acharnes et tu flottes..."

jeandler a dit…

Vue, la nuée traversant le Rhône, venant des Cévennes et inondant Avignon. Une cour proprette, serpillière passée, les billets classés, une flaque de ciel bleu le soir venu.

versus a dit…

La succession des photographies,exceptionnelle averse!

Gérard Méry a dit…

averse...comme vache qui pisse

Julien Boutonnier a dit…

Bonjour,

"humble devant les dieux – se moquer de soi – refuser cette auto-dérision - être instinct"

souvent mon esprit fait de tels noeuds de contradictions (paradoxes peu commodes d'un caractère trop dans la tête...) mais je les perds, souvent même les méprise. Merci de les exprimer, je me sens dit par vos mots.

Et merci d'avoir fait un tour sur mon blog.

Julien Boutonnier