Ce serait une façade
restaurée, ce serait en avoir profité
Ce serait goûter, oui
plutôt, que ne soit plus cette blancheur lépreuse, maladie des ans,
des trop d'ans, des pierres
Ce serait se résigner, il
le faut, à la condamnation des lettrés, des grands mandarins, ces
silhouettes collées aux vitres, même à celle des fleurs
artificielles
Oui mais les jonques,
pourtant les fruits et odeurs, les bambous, les chansons, les objets
de bois, les forêts et les fleuves, les chapeaux, oui, mais les
rizières, mais nuits de Chine, nuits câlines, nuit d'amour...
Alors ce serait, parce
que nécessaire, poser rideaux de perles, en évocation, pour
invocation, avec juste ce qu'il faut de mauvais goût comme ils disent
les gens
pardon demandé aux
habitants de cet appartement, que ne connais pas (mais qu'ils sachent
que l'aimais bien leur décor, et oui aussi la version nouvelle)
7 commentaires:
Et derrière ces rideaux de perles, je perçois, à moins que ce ne soit que pure illusion, une palmeraie avec tout ce qu'il faut de soleil pour égayer le jour.
ils "décorent" leur fenêtre comme bon leur semble
vous rêvez, encore heureux, donc en absolue liberté...
Il y a toujours une ouverture, les pierres sont magnanimes.
Et le mérite de faire rêver
Une atmosphère de jonque, à la Duras.
Une vie derrière chaque fenêtre
Mais j'ai beau revenir et revenir Gérard je suis désolée je vois ton blog sur google reader mais je n'arrive plus à y avoir accès pour commenter
je rage
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